Collège Landhon

Bienvenue au Collège le plus réputé de Miami!
 
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 Trisha Annabel Whesker [Approuvé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Trisha A. Whesker


Trisha A. Whesker


Messages : 10
Situation Financière : Aisée
Amour : ///
Emploi : ...

Trisha Annabel Whesker [Approuvé] Empty
MessageSujet: Trisha Annabel Whesker [Approuvé]   Trisha Annabel Whesker [Approuvé] EmptyMer Fév 12 2014, 00:33


 
Trisha Annabel Whesker
"Don't forget Your Anger And You will Get Your Vengeance"
 

 
«Bonjour. Je suis Liam C. Parker, directeur de Landhon College. Avant toute chose, j'aimerais en savoir plus sur toi?» Mon nom à moi, c'est Trisha Whesker ! Je suis né(e) le 13/06/1985 à Bangor, États-Unis. Je suis âgé(e) de 25 ans, classe non ? Un petit secret pour la route ; je suis Hétérosexuel et présentement célibataire. On me dit souvent que je ressemble à Hayden Pannettiere, en plus sexy. Parlant de sexyness, j'aimerais faire partie du groupe Students, ils tous très sexys. «Bien! J'ai une petite question pour toi... Crois-tu aux fantôme?» Oui. «Okay. Est-ce que tu peux sentir leur présence?» Oui. «Est-ce que tu peux les entendre?» Oui. «Est-ce que tu peux les voir?» Oui. «Bien! Alors passons au reste, maintenant!»


 
physique
Trisha est ce que l’on pourrait appelé une beauté naturelle. Elle n’a pas besoin de trois tonne de maquillage pour paraître jolie. En fait, elle n’a pas besoin de maquillage tout cours. Sa peau couleur ivoire est parfaite, sans défaut quelconque, d’une douceur incroyable, et elle semble rayonner de l’intérieur. Sous ses sourcils toujours parfaitement entretenus, elle a de superbes yeux pers, qui passent d’un vert perçant au bleu océan, très expressifs et toujours brillants d’une lueur quelconque,  elle a un regard profond et captivant dont on ne peut se détourner aussi facilement. Elle a un nez  proportionnel au restant de son visage, pas trop petit ni trop gros, et elle a des lèvres sublimes et un sourire éclatant dévoilant des dents blanches et parfaites. Son beau visage fin se terminant par un menton un tantinet pointu - donnant toute la grâce et la beauté à cette figure charmante – est encadré d’une magnifique et longue chevelure blonde, qu’elle peut aussi bien porter lisse ou bouclé. Elle est de grandeur moyenne, mesurant 5 pieds et 5 pouces, elle a un corps mince et possède de belles courbes, à force d’exercices, qu’elle aime bien mettre en valeur avec des vêtements à la mode, très «fashion». Néanmoins, même vêtu de quelque chose de plus relaxe, elle est toujours sexy, à sa manière. Elle prend soin de son corps et de son apparence, pour elle et non pour les autres.
caractère
Trisha n’est pas très difficile à cernée; elle est vraie et simple. C’est une jeune femme débordante de vie, toujours de bonne humeur et qui profites au maximum du temps qui lui est offert. Néanmoins, c’est quelqu’un de très timide et réservée, bien qu’elle aie pleinement confiance en elle. Elle n’est tout simplement pas du genre à aller vers les autres –les inconnus-  d’elle-même. Ça ne fait pas d’elle une solitaire ou une antisociale, loin de là; elle se fait un plaisir de connaître d’autres gens, d’être entouré de ceux qu’elle apprécie. Trish’ est l’amie que tout le monde – ou presque- aimerait avoir; elle sait écouter les gens, elle sait les conseiller, les rassurer. Elle est toujours là pour ses amis et ils savent qu’ils peuvent se confier à elle sans problème; elle est muette comme une tombe concernant les confidences, les petits secrets. Elle est loyal et honnête, doté d’une patience et d’une douceur infinie. C’est aussi une jeune femme qui adore s’amuser et rire, pour elle, c’est très important. Mais elle n’est pas parfaite non plus! À défaut d’adorer la vie, elle est très impulsive et ne réfléchit pas toujours avant de dire ou d’agir. Par conte, elle assume entièrement les conséquences de ses actes. Elle est très têtue et fait souvent ce qui lui plait, quand cela lui plait, elle déteste se faire donner des ordres et elle brave le danger; elle est assez insouciante.

 
on ne change pas le passé

Trisha Annabel Whesker, fille de Mary-Ann et William Whesker, vit le jour dans la ville de Bangor, situé dans le Maine, état appartenant aux U.S.A. le 13 Juin, de l’année 1985. C’était une famille des plus ordinaires, une famille heureuse et unie. Mary-Ann et William se marièrent cinq ans après leur rencontre et la jeune femme tomba enceinte cinq ans plus tard. L’idée que l’enfant pouvait être anormal n’effleura même pas l’esprit des jeunes parent, jusqu’à ce que la futur maman tombe malade à son cinquième mois de grossesse. Alors là, les deux jeunes parents s’inquiètèrent pour la santé de leur bébé, ainsi que celle de la maman. Vivrait-elle? Succomberait-elle en accouchant, ou pire, avant ce fameux jour? Finalement, Mary-Ann accoucha, bien sur, dans l’Hôpital de Bangor. La petite fille fut soumise à une panoplie de testes, qui furent tous négatifs; Trisha était en bonne santé. Le poids du monde entier venait de tomber des épaules des deux parents, qui remercièrent Dieu de ce cadeau précieux. Les dix premières années de Trish’ se passèrent comme pour la plupart des autres enfants; sans anicroches. Elle avait une enfance heureuse, avec des parents qui l’aimaient inconditionnellement et qu’elle aimait tout autant en retour.. Mais cette époque de joie, de vie parfaite, s’estompa dès que la jeune fille eut atteint l’âge de quinze ans, peu de temps après son aménagement dans la ville de Londres.
Des cauchemars. Encore et toujours des cauchemars. De quoi exactement? Trish n’en savait absolument rien, elle n’avait aucuns souvenirs lors de ses réveils, sauf qu’elle se réveillait, toutes les nuits, en sursaut, le corps recouvert de sueur, le cœur battant la chamade dans sa poitrine douloureuse. Ses oreilles bourdonnaient, comme si des milliers de voix susurraient encore à l’intérieur de son crâne, qui lui semblait sur le point d’exploser. Trois semaines s’étaient ainsi écoulées, sans qu’elle n’en sache d’avantage sur ce qui se produisait. Au bout de ces trois semaines, les cauchemars s’estompèrent pendant quelques temps avant de revenir en force. Chaque fois que ce phénomène revenait, il perdurait, s’étalant sur cinq semaines, puis huit, puis douze. Finalement, tout cessa du jour au lendemain, laissant une adolescente épuisée et terrifiée dans les bras d’une mère désemparée. Cette dernière se contenta de rassurer sa fille; ce n’était que des cauchemars, rien de plus. Après tout, il n’y avait pas d’autres explications. Trish’ finit par y croire, puisqu’elle retrouva un semblant de vie ordinaire pour les trois années qui suivirent cet épisode marquant de sa vie, qui ne laissèrent aucunes marques psychologiques à l’adolescente qu’elle était.

FIRST EXPERIENCE
«MAMAN? PAPA? C’EST VOUS?»
Pas de réponses. Enfin, pas de réponses claires. Fronçant les sourcils, Trish’ prêta davantage l’oreille aux bruits de la maison, immobile. Il y avait bien des murmures, mais la jeune femme qu’était devenu Annabel ne parvenait pas à entendre correctement les mots qui résonnaient autour d’elle. Le corps parsemé de frisson, elle finit par se lever, lentement, de son lit pour se diriger vers la porte clos de sa chambre, marchant sur la pointe des pieds. Elle ouvrit la porte menant au couloir et tendit de nouveau l’oreille; encore ces voix qui semblaient lui venir d’outre-tombe. Elle s’avança dans le couloir, longeant les murs et tendant le cou pour jeter un coup d’œil au bas des escaliers qui menaient au rez-de-chaussée. Une à une, elle descendit les marches, qui grincèrent malgré elle sous son poids pourtant léger, avant d’aboutir dans le couloir qui menait à l’entré. Nouvel arrêt de la part de la jeune femme, qui sentait son poil se hérissé sur sa peau.
«…TOUT EST DE SA FAUTE…»
Furent les seuls mots qu’elle puisse distinguer avant que tout bruit ne cesse. Un courant d’air froid, provenant de nulle part - c’était le milieu de l’été - la fit frissonner davantage et elle frictionna doucement ses bras en avançant dans la maison, en faisant le tour pour s’assurer qu’il n’y avait personne. Commençait-elle à perdre les pédales? La maison était déserte et, pourtant, elle y entendait des voix. En remontant à sa chambre, Trisha se dit qu’elle était épuisée et que ce devait être la cause de cette hallucination. Elle se glissa sur son lit et s’y assoupie, même s’il faisait encore clair à l’extérieur. Deux heures plus tard, elle s’éveilla en sursaut, tout en sueur, le cœur battant douloureusement dans sa poitrine et, dans sa tête, des explosions de voix et des élans de douleur insupportable.
«TOUT EST DE SA FAUTE! IL DOIT PAYER! TOUT ÇA, C’EST À CAUSE DE LUI!»
Encore cette voix, mais elle était puissante, Trish’ pouvait sentir la rage qui émanait de cette phrase, la violence et la sincérité de la menace. Elle frissonna malgré elle, incapable de faire reprendre à son cœur un rythme normal. Elle passa ses mains, encore tremblantes, dans son visage trempé, arrêtant ses doigts sur ses tempes, qu’elle massa vigoureusement pour faire disparaître cette affreuse migraine qui tenaillait sa pauvre cervelle. Les yeux fortement fermés pour faire taire ces voix qui se répercutait autour d’elle, Trish’ serra les dents, retenant un gémissement de douleur causé par la pression de plus en plus intense dans sa boîte crânienne. Quelques minutes, qui lui semblèrent durer une éternité, passèrent avant que la douleur explosive dans sa tête ne s’estompe finalement, la laissant encore plus en nage qu’à son réveil. Mais qu’est-ce que cela signifiait à la fin? Les cauchemars, les voix et maintenant les migraines! La jeune femme laissa encore quelques minutes s’écoulé avant de se lever et d’aller se réfugier sous la douche. Peut-être devrait-elle parler de tout cela avec sa mère à son retour? Étais-ce prudent? Comment sa mère réagirait-elle? La prendrait-elle pour une folle? Bien entendu, elle n’aurait pas de réponses à ses questions si elle n’en faisait pas part à sa mère. Pourtant, Annabel hésita d’en glisser un mot à sa mère. Peut-être n’étais-ce rien, après tout…

WHEN NIGHTMARES BECOME TRUE 
«TRISH’? ÇA NE VA PAS? TU NE TE SENS PAS BIEN?»
L’interpellée leva les yeux de son assiette pour poser son regard mousse sur la femme en face d’elle, esquissant l’ombre d’un sourire.
«SI,SI, ÇA VA…JE…J’AI UN PEU MAL À LA TÊTE, C’EST TOUT»
Mary-Ann dévisagea sa fille, qui tenta encore de la rassurer avec un sourire qui, aux yeux de sa mère, sonnait totalement faux. En réalité, Trish’ n’allait pas très bien, mais, pour le moment, ce n’était rien. Mary-Ann posa doucement sa main sur celle de sa douce fille et l’étreignit légèrement, pour l’encourager à parler. Heureusement, ce soir-là, William avait dû s’absenter. Étais-ce là le moment propice de révéler à sa chère mère ce qu’elle vivait depuis quelques temps déjà? Il semblait bien que oui. Trisha ouvrit donc la bouche pour commencer son récit mais, au lien d’entendre des mots, ce fut un gémissement de douleur qui franchit les lèvres de la jeune femme. Ses poings se crispèrent sous la douleur qui explosa une nouvelle fois dans son crâne, lui arrachant un second cri. Mary-Ann se leva précipitamment pour aller rejoindre sa fille, de l’autre côté de la table, et elle prit son visage entre ses mains, tentant de croiser son regard.
«TRISH’? QU’EST-CE QUI SE PASSE? TRISH!!!»
Mais la jeune femme était incapable de répondre, les joues baignées de larmes, elle attrapa sa tête entre ses mains, exerçant une pression constante sur ses tempes qui la faisait souffrir.
«MAMAN! FAIS QUELQUE CHOSE, MAMAN. J’EN PEUX PLUS, JE VEUX QUE ÇA S’ARRÊTE!»
Supplia la jeune femme en plongeant son regard perçant dans celui de sa mère, où cette dernière pouvait percevoir la douleur qui tenaillait sa fille. Impuissante, le cerveau de Mary-Ann se fit aller, cherchant une solution. Mais quoi faire dans ses cas-là? Malheureusement, elle ne put faire grand-chose; le corps de Trisha se ramollit brusquement et elle s’effondra dans les bras de sa mère. Elle venait de perdre conscience.

Tout était sombre, elle n’y voyait absolument rien. Elle n’arrivait pas à voir ses mains, qu’elle savait tout juste devant son visage. Où était-elle? Que se passait-il? Il y avait au moins une bonne nouvelle; la douleur atroce qui lui sciait la tête quelques instants auparavant avait disparu. Mais, à bien y penser, elle aurait préféré garder ce mal de tête affreux plutôt que d’endurer ce sentiment de malaise croissant qui l’habitait, qui grossissait en elle. Ce n’était pas bon signe…C’est alors que, tout doucement, des voix s’élevèrent dans la pénombre, on pourrait presque croire à un chant, psalmodiant des paroles que la jeune femme n’arrivait pas à comprendre. D’autres murmures se joignirent aux autres, décalés, comme un canon. Puis, le ton augmenta d’un cran. Trish se concentra pour tenter de comprendre les mots qui se disaient, sans succès. Encore, les voix augmentèrent, se multiplièrent dans son crâne. De nouveau, la jeune femme prit sa tête à deux mains et se plia en deux.
«ARRÊTEZ! JE VOUS EN PRIE!! ARRÊTEZ! J’EN PEUX PLUS! »
Hurla la pauvre victime, qui s’effondra sur ses genoux en se berçant d’avant en arrière, plaquant ses mains contre ses oreilles pour réduire cette cacophonie infernale qui lui vrillait les tympans. Son estomac se tordit brusquement, résultat évident de l’accentuation de son malaise. Elle avait froid, elle tremblait de tout son corps, pourtant, la sueur perlait sur son front fiévreux.
«QU’EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ DE MOI? HEIN?! QU’EST-CE QUE VOUS ME VOULEZ?»
Soudain, le silence se fit autour d’elle, d’un coup. Ses oreilles bourdonnaient encore, mais elle put découvrir ses oreilles. Elle vint blottir ses bras contre sa poitrine, continuant cet éternel mouvement d’avant en arrière, les yeux toujours clos malgré les ténèbres qui régnaient autour d’elle. Alors, à l’unisson, toutes les voix lui répondirent, la faisait frissonner de terreur;
«VENGEANCE…»


La jeune femme battit des paupières, avec prudence, mais elle referma aussitôt les yeux; là où elle se trouvait, le soleil éclairait vivement l’endroit, blessant ses yeux. Elle inspira profondément, bougeant ses extrémités pour commencer, pour voir si elle n’était pas mal en point, puis elle se risqua à nouveau pour ouvrir les yeux. Elle examina rapidement la pièce, se rendant compte qu’elle était dans son lit. Elle poussa un petit soupir de soulagement puis fit une tentative pour se redresser. Aussitôt, une main s’appuya sur son épaule, doucement, mais fermement, pour l’empêcher de se redresser.
«NE BOUGE PAS, TRISH’.
-QU’EST-CE QUI S’EST PASSÉ, MAMAN?»
Elle riva son regard bleuté sur le visage de sa mère, qu’elle n’avait pas vu en ouvrant les yeux quelques minutes plus tôt, insistant du regard. Mary-Ann pinça doucement les lèvres, comme si elle était mal à l’aise ou qu’elle hésitait à lui dire ce qui s’était passé. Trish’ ferma un court instant les yeux puis se redressa, doucement, malgré les protestations de sa mère. Elle fixa cette dernière droit dans les yeux, le visage encore blême des derniers évènements.
«MAMAN? DIS-MOI CE QUI S’EST PASSÉ? QU’EST-CE QUI M’ARRIVE? J’AI LE DROIT DE SAVOIR, TU NE CROIS PAS? APRÈS TOUT, C’EST DE MOI QU’IL S’AGIT!»
Mary-Ann dodelina doucement de la tête, à contrecœur. Elle se repositionna sur la chaise, qu’elle avait installé près du lit de sa fille, puis s’empara doucement de la main de cette dernière et la serra dans la sienne. Son regard se fixa d’ailleurs sur celles-ci, fuyant de toute évidence les yeux d’Annabel, ou ce qu’elle pourrait y lire.
«JE NE SAIS PAS, TRISH’….TU M’AS DIT AVOIR MAL À LA TÊTE PUIS TU T’ES ÉVANOUIE….»
Trish’ haussa un sourcil, soudainement perplexe. Elle avait souvent des maux de tête épouvantables, mais c’était bien la première fois qu’elle s’évanouissait à cause de ses migraines. Que se passait-il donc avec elle? Et ces voix…Étais-ce un cauchemar, encore une fois? Mais, un mauvais rêve n’était-il pas constituer d’images? Hors, cette fois, il n’y avait eu rien, seulement les ténèbres et ces voix…Étais-ce ainsi tout le temps? Chaque fois qu’elle croyait faire un cauchemar qu’elle ne se rappelait pas avoir fait, c’était tout simplement parce qu’il n’y avait rien à se rappeler? Qu’il n’y avait pas d’image, de scènes quelconque….que le néant? Ça expliquerait bien des choses, bien sur….mais, d’un autre côté, ça soulevait d’autres questions sans réponses. Si ce n’était pas des cauchemars, qu’est-ce que c’était alors? La jeune femme poussa un profond soupir. Trisha détourna le regard, tentant de répondre par elle-même aux questions qui lui venaient en tête. Maintenant, la question la plus importante était de savoir si elle devait toujours dire à sa mère ce qu’elle entendait. Après tout, elle entendait maintenant les voix autrement que dans ses rêves. Elle en avait eu la preuve quelques heures plus tôt…La jeune femme pesa le pour et le contre, mais ne put se décider à révélé cela à sa mère. Pas pour le moment. Elle n’avait aucune envie que sa mère la prenne pour une folle….bien que se soit ce qu’elle fût, non? Peu importe. Trish était bien trop effrayé de penser que sa mère la prendrait pour une dingue, elle décida garda donc le silence…Surtout qu’il n’y avait rien d’officiel encore. Certes elle avait des migraines, elle entendait des voix mais cela ne voulait rien dire. La jeune femme poussa un profond soupir et ferma les yeux un court instant, analysant tout cela.
«JE SUIS TELLEMENT DÉSOLÉE, TRISH…J’AIMERAIS TELLEMENT POUVOIR T’AIDER, SI TU SAVAIS…
-ALLONS MAMAN, TU N’AS PAS À ÊTRE DÉSOLÉE. CE N’EST PAS DE TA FAUTE, TU N’Y ES POUR RIEN.»
Rassura la jeune femme en ouvrant les yeux pour sourire doucement à sa mère, caressant doucement ses cheveux. La femme se leva de sa chaise puis alla s’étendre aux côtés de sa fille, dans son lit. Cette dernière étreignit sa mère avec amour et la dame en fit autant. Elles restèrent ainsi de longues minutes, chacune perdues dans ses pensées.
HOW TO DEAL WITH DEATHS
L’été tirait à sa fin, mais l’air était encore chaud, même en soirée. Trisha prit une bonne inspiration, fermant les yeux un court instant pour sentir davantage l’air caresser son visage, balayant ses cheveux blonds de sa figure. Elle était à quelques mètres de sa maison, mais elle n’était pas pressée de rentrer. La belle blonde ouvrit les paupières et son regard fut attiré par un mouvement, non loin de chez elle. Plissant les yeux, elle s’approcha doucement et discrètement de sa maison. Heureusement qu’il était tard et que le soleil s’était déjà couché depuis un bon moment! Elle put donc passer inaperçu. Mais aux yeux de quoi? Car plus Trish’ s’approchait, plus il était évident que l’homme, qui s’était subitement arrêté sur la pelouse de sa cours – juste sous sa fenêtre de chambre- n’était pas normal. Il semblait presque…inhumain, comme un mirage. La blonde frissonna alors que l’air se refroidit considérablement autour d’elle et un début de migraine prit place dans sa tête.
«MONSIEUR? JE PEUX VOUS AIDER? OHÉ? MONSIEUR?»
Aucunes réponses, aucuns mouvements. Une nouvelle douleur cuisante dans sa tête lui fit serrer les dents. Une brise froide se leva autour d’eux et l’homme se tourna enfin vers elle, arrachant à la belle blonde un hoquet de stupeur; il s’éclipsa subitement dans le même mouvement, laissant sa voix résonné dans la tête de la jeune femme;
«IL DOIT PAYER…DE SA VIE, IL DEVRA PAYER CELLE QU’IL M’A ENLEVÉ.»
De qui parlait-il? Elle l’ignorait. Pourquoi elle accomplirait-elle cette mission? Elle n’avait aucun lien avec cette histoire…Mais la question n’était pas là; qui était cet homme qui se trouvait sous sa fenêtre, qu’est-ce qu’il était exactement? Trop de questions et peut de réponses, malheureusement. La chaleur ambiante vint frapper Trish’ de plein fouet, l’air frais s’étant subitement volatilisé avec l’homme. Elle ressentit une légère faiblesse dans ses jambes, elle hâta donc le pas vers la porte d’entré avant de pénétrer chez elle et de refermer la porte derrière elle, la fermant à double tour. Elle s’adossa un instant à celle-ci et ferma les yeux, tentant de calmer les battements précipités de son cœur, qui s’était affolé à la vu de l’homme sous sa fenêtre. Après s’être ressaisi, la jeune femme traversa le couloir puis bifurqua au salon.
«MAMAN? TU ES LÀ?
-OUI CHÉRIE, DANS LA CUISINE!»
La belle blonde se dirigea vers ladite pièce, où elle trouva sa mère debout devant l’ilot, mangeant un yaourt malgré l’heure tardive. Elle sourit doucement à sa fille, qui vint prendre place sur un tabouret, face à elle. Mary-Ann fronça alors les sourcils en voyant l’air de sa fille, son visage blanc comme un drap. Elle déposa doucement la cuiller sur le comptoir et se pencha un peu vers l’avant.
«QU’EST-CE QUI SE PASSE, TRISH?
-JE CROIS QUE…MAMAN, JE CROIS QUE JE DEVIENS FOLLE…»
Le corps de Mary-Ann se figea instantanément et elle releva un regard incertain sur sa fille, mettant un bon moment avant de répondre. Elle commença par ouvrir la bouche, puis par la refermer. De toute évidence, elle ne s’attendait pas à une réponse comme celle-là. La femme déposa son yaourt sur le comptoir, fronça les sourcils avant de finalement pouvoir parler;
«QU’EST-CE QUI TE FAIS DIRE ÇA, MA CHÉRIE?
-J’AI VU…UN HOMME, DEVANT LA MAISON….IL…M’A DIT QU’UN HOMME DEVAIT PAYER, DE SA VIE, CELLE QUI LUI AVAIT ÉTÉ ENLEVÉE…»
Les mots étaient coincés dans sa gorge, réalisant tout juste ce que cela impliquait. Ses lèvres se mirent à trembler légèrement et elle dut fermer les yeux pour reprendre le contrôle d’elle-même. Sa mère, alarmée, contourna le comptoir et alla passer des bras réconfortants autour des épaules de la jeune femme, qui l’étreignit doucement en inspirant profondément.
«JE N’EN PEUX PLUS MAMAN! DES MIGRAINES ÉPOUVANTABLES, DES MILLIERS D’ÂMES QUI HURLENT LEUR RAGE DANS MA TÊTE ET QUI EXIGE UNE VENGEANCE DIGNE DE CE NOM… C’EST…TERRIBLE! JE NE COMPRENDS PAS CE QUI M’ARRIVE MAMAN….JE NE SAIS PAS QUOI FAIRE, NI CE QUE CELA IMPLIQUE…
-CE N’EST RIEN, MA FILLE….TU DOIS ÊTRE FATIGUÉ, TOUT SIMPLEMENT.»
Trisha secoua la tête, sentant les larmes lui piquer les yeux. Comment dire à sa mère, ce qu’elle vivait? Pour ce qui est de ne pas avoir l’air folle, c’était raté. Quelqu’un qui voyait des hommes disparaître comme par magie, qui entendait des voix, c’était indéniablement un fou. La jeune femme ferma fortement les yeux une nouvelle fois, sans pouvoir empêcher les larmes de rouler sur ses joues.
«TU NE COMPRENDS PAS, MAMAN. ÇA NE DATE PAS D’AUJOURD’HUI! ÇA DURE DEPUIS DES ANNÉES…LES CAUCHEMARS…ÇA A FORCÉMENT UN LIEN! TU TE RAPPELLES QUAND JE ME SUIS ÉVANOUIE, L’AUTRE JOUR? EH BIEN, JE ME RAPPELE DE CE DONT J’AIR RÊVÉ, ET ÇA N’AVAIT RIEN D’UN RÊVE OU D’UN CAUCHEMAR….IL N’Y AVAIT QUE LE NÉANT ET CES VOIX…DES VOIX QUI PARLAIENT TOUS ENSEMBLE, COMME UN SEUL HOMME, QUI VEULENT AVOIR LEUR VENGEANCE! L’HOMME QUE J’AI VU DEVANT LA MAISON SE SOIR VEUT LA MÊME CHOSE….IL VEUT ÊTRE VENGER. NON, CE N’EST PAS LA FATIGUE, MAMAN… C’EST AUTRE CHOSE. IL Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE AVEC MOI, J’EN SUIS CERTAINE…»
À bout de souffle, honteuse, la jolie blonde planta son regard dans celui de sa mère, qui semblait totalement dépassé par les paroles de sa fille. Les lèvres de Trisha se mirent à trembler malgré elle et elle détourna le regard pour pleurer silencieusement. Décontenancé, Mary-Ann fit le tour de l’îlot et vint prendre dans ses bras une Trisha perdue et désorientée. Elle lui susurra des mots de réconfort à l’oreille, sans savoir que penser de tout cela. L’adolescente, bercée par sa mère, acquiesça la tête sans pour autant répondre verbalement. La femme tenta de trouver un moyen de venir en aide à sa tendre fille. Devait-elle en parler à son mari? Elle n’en savait rien. Pour l’instant, elle se contenterait de voir comment allait allé les choses, maintenant que sa fille lui avait parler de ses problèmes et si jamais ça ne se réglaient pas…eh bien, il faudrait bien trouver un moyen.

«TATIE!!!!»
L’interpellée ouvrit grand les bras à sa nièce, qui s’y blotti sans hésiter. La sœur de William, Daphné, habitait l’Écosse depuis des années déjà – bien qu’elle soit, elle aussi, Américaine – et c’est ce qui avait amené la famille Whesker dans les Highlands, ce jour-là. Et, bien que seules Mary-Ann et Trisha n’y aient pensé, cela permettrait à la jeune femme de se changer les idées. Peut-être qu’ici ses malaises se manifesteraient moins…En tout cas, ce fut le cas les quatre premiers jours, au grand bonheur de l’adolescente! Pas de migraine, pas de voix, absolument rien! Bien sur, elle en fit part à sa mère, lançant qu’ils pourraient déménager ici sur un coup de tête. Évidemment, il en était hors de question, par question de principe. C’est la cinquième journée que tout chamboula…mais pas pour le pire.


Le soleil était bien haut dans le ciel, il était à peine midi passé. L’air était chaud, les rues de l'Écosse étaient bondées. C’était le paradis! Enfin, pour Trisha. La belle blonde enfonça ses mains dans les poches de son jeans, embrassant de ses yeux mousses ce qui était autour d’elle. Vraiment, c’était de toute beauté! Perdue dans sa contemplation, ou dans ses pensées, elle laissa ses pieds la conduire quelque part, sans vraiment pensé à regarder le chemin qu’elle empruntait, question de pouvoir rentrer chez sa tante sans problèmes. C’est alors qu’elle se mit à ressentir une petite pression dans sa tête, comme si une migraine était sur le point de se montrer…Elle espérait bien que non! Mais la pression se fit constante, sans lui procurer de douleur. Qu’est-ce que cela signifiait? La belle blonde sentit alors quelque chose l’attiré irrévocablement vers un coin précis, non loin de là où elle se trouvait, elle ne put donc que s’y rendre, jetant de fréquent coup d’œil autour d’elle. Plus elle s’approchait de ce qui semblait être une petite ruelle, une voix s’éleva, dans un murmure, à peine audible, pour finalement se transformer en chant au fur et a mesure que la jeune femme s’approchait. Elle s’arrêta alors à l’entré de la ruelle, où la pression dans sa tête se fit plus intense. *Qu’est-ce que…?* Mais avait qu’elle n’ai pu terminer sa pensée, elle réalisa ce que tout cela signifiait; l’homme qui chantait n’était pas seul, il était accompagné d’un autre homme, d’environ le même âge, mais le premier ne semblât même pas s’apercevoir de la présence de l’autre, qui marchait de long en large devant le chanteur. Les deux hommes avaient plusieurs traits familiers, ce qui laissa penser qu’ils étaient de la même famille. Des frères? Peut-être. Quoi qu’il en soit, le marcheur s’arrêta brusquement et vrilla ses yeux dans ceux de la jeune femme, qui tressaillit involontairement. Le temps d’un clignement d’yeux, l’homme s’était volatilisé. Le cœur de la belle s’affola rapidement et elle jeta à nouveau des regards autour d’elle. Elle finit par reposer son regard sur l’autre jeune homme, qui chantait toujours, il ne l’avait pas encore remarqué. En l’observant bien, Trish sembla voir quelque chose brillé sur sa joue. Une larme?
«IL SE SENT COUPABLE DE MA MORT.»
La voix arracha un hoquet de stupeur à la belle blonde, même si la voix était douce et triste. La jeune femme tourna la tête; le marcheur se trouvait juste à ses côtés, elle sentait l’air glacial qui se dégageait de lui, elle frissonna, Il était…mort? C’était impossible…S’il était mort, comment cela se faisait-il qu’elle pouvait lui parler? Étais-ce donc ça, le mystère? Elle voyait et parlait avec les morts? C’était…impossible. Elle dévia un instant le regard puis le reposa sur le…fantôme? qui contemplait l’autre humain. La jeune femme prit son courage à deux mains et déglutit péniblement.
«QUE C’EST-IL PASSÉ? SI…SI CE N’EST PAS TROP INDISCRET.»
Le jeune homme se tourna vers elle, un sourire nostalgique sur les lèvres. Elle eut l’impression que son regard la transperçait, comme s’il pouvait voir à l’intérieur d’elle, et elle frissonna, détournant les yeux pour regarder l’autre écossais, qui avait terminé de chanter. Pourtant, il n’avait pas bougé. Évidement, de là où la jeune femme se trouvait, il ne pouvait l’entendre parler a…eh bien, l’entendre parler à un fantôme. La voix du mort s’éleva à nouveau dans les oreilles de la blondinette;
«ÇA C’EST PASSÉ IL Y A LONGTEMPS, UN PEU PLUS D’UNE DIZAINE D’ANNÉE. MON FRÈRE ET MOI ÉTIONS PARTIS NOUS BAIGNER DANS UN LAC… ÇA C’EST PASSÉ TRÈS VITE…IL SE NOYAIT ET J’AI RÉAGI…MAIS C’EST DE MOI QUE LE LAC À DÉCIDER DE FAIRE SON PRISONNIER. UNE CRAMPE ATROCE DANS LES JAMBES M’A EMPÊCHER DE REMONTER À LA SURFACE ET, AVANT QUE DARREN NE LE RÉALISE, IL ÉTAIT TROP TARD…»
La voix du fantôme s’éteignit et il disparut pour reparaitre aux côtés de son jeune frère, qu’il regarda avec tendresse. La jeune femme fit alors quelques pas, sans s’en rendre compte, puis s’arrêta à l’ombre, sans vraiment penser que le jeune écossais pouvait la voir. Elle ne saisissait pas très bien ce que cela signifiait, mais son cœur se serra en entendant cette bien triste histoire.
«DEPUIS CE JOUR-LÀ, IL CROIT QUE C’EST DE SA FAUTE SI JE SUIS MORT. IL CROIT QU’IL AURAIT PU RÉAGIR À SON TOUR ET VENIR ME SAUVER. MAIS IL N’AVAIT QUE SIX ANS!» Un silence s’installa, Trish’ n’eut pas le courage de dire quoi que se soit. Que pouvait-elle dire, d’ailleurs? Le fantôme se volatilisa à nouveau pour revenir à ses côtés. Il poursuivit; «DEPUIS, J’ESSAI DE LUI FAIRE COMPRENDRE QUE RIEN EST DE SA FAUTE, QU’IL N’A PAS À CULPABILISER. HÉLAS, JE N’Y PARVIENS PAS.»
Trish’ fut tenter de demander pourquoi lorsqu’elle réalisa qu’elle avait la raison juste sous les yeux; le prénommé Darren ne pouvait communiquer avec son frère, donc entendre ou voir ce qu’il faisait. Il n’y avait que elle qui pouvait faire cela….parce qu’elle était carrément cinglée. La jeune femme planta son regard dans celui du fantôme, incapable de dire quoi que se soit.
«HEY! ÇA VA?»
La voix fit sursauter l’adolescente, qui posa les yeux sur le visage de l’écossais, qui s’était considérablement rapprocher d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive. Darren la dévisageait sans retenu, chose tout à fait normal après tout, elle était la seule autre dans cette ruelle, le corps tourner vers lui mais regardant son frère qu’il ne pouvait voir. Tout cela paraissait en effet très louche. Lui adressant un sourire, elle hocha doucement de la tête. Le visage du rouquin était dur et froid, rien de ce qu’il avait l’air alors qu’il chantait.
«OUI, OUI, ÇA VA. JE…EUM…JE T’AI ENTENDU CHANTER ET…J’AI ÉTÉ CURIEUSE DE VOIR…QUI POUVAIT CHANTER AUSSI BIEN.»
S’excusa la jeune femme, ce qui n’était pas totalement faux. Évidemment, elle omit volontairement de lui parler du fantôme de son frère qui l’accompagnait. Subtilement, la jeune femme coula un regard vers l’endroit où se trouvait le fantôme et constata qu’il n’était plus là. Lorsqu’elle posa à nouveau son regard couleur mousse sur celui du jeune homme, ce dernier n’avait pas changé d’air, si ce n’est qu’il faisait ressentir à Trish’ l’impression qu’elle était visiblement de trop. Ils restèrent de longues minutes ainsi, sans bouger.
«MERCI. MAIS, MAINTENANT QUE LE SPECTACLE EST FINI, TU ATTENDS QUOI POUR RETOURNER SOUS LES JUPES DE TA MAMAN?»
Cette réplique frappa Trisha comme une gifle; si elle s’était attendue à ça! Il avait semblé si triste, comment se pouvait-il qu’il puisse être aussi arrogant et hautain?
«IL N’AURAIT PAS ÉTÉ COMME ÇA SI J’ÉTAIS TOUJOURS EN VIE. CE N’EST PAS LE DARREN QUE JE CONNAIS. DU MOINS, QUE JE CROYAIS CONNAÎTRE.»
La voix fit sursauter la belle, qui tourna instinctivement le regard vers le jeune homme, qui se trouvait à sa droite, entre elle et Darren. Sa voix était si amer, son regard, si triste. Était-il coupable d’être mort? De ne pas avoir été là pour son frère? Les sourcils de la jeune femme se froncèrent alors que l’homme s’approchait de son jeune frère, tendant la main comme s’il voulait la poser sur l’épaule de ce dernier. Évidemment, il n’en fit rien. Par conte, le visage de Darren changea d’expression l’espace d’un instant avant de revenir froid et distant…quoique…un peu moins. Que c’était-il passé? Avait-il senti la présence de son frère? Où…Non, il pensait qu’elle était folle. Après tout, elle avait regardé son frère après que Darren lui ai répliqué. Hors, pour lui, il n’y avait rien et personne d’autre n’était là qu’elle et lui. Évidemment qu’il la croyait dingue! Après avoir couler un coup d’œil discret au jeune fantôme, elle vrilla son regard sur le jeune homme en face d’elle, qui la dévisageait encore. Visiblement, il attendait une réponse de sa part. La jeune femme secoua doucement la tête pour reprendre ses esprits et enfin répondre à la question, au renvoi, en fait, de Darren.
«JE…EUM…
-VA-T-EN!»
La réplique prit la jeune femme au dépourvue, qui, visiblement, était de plus en plus mal à l’aise. Une sorte de grognement, tout ce qu’il n’y avait pas d’humain, s’échappa de la gorge du jeune homme, faisant reculer la belle. Elle coula un regard vers le frère de l’homme, comme si celui-ci pouvait l’aider d’une manière quelconque. Ce dernier sembla lui-même étonné du geste de son cadet car il fronça les sourcils, fixant son regard sur son frère, comme s’il voulait lire en lui. Finalement, la jeune femme reprit son aplomb et, posant ses mains sur ses hanches, elle le défia du regard.
«OKAY, C’EST BON! PAS BESOIN DE MONTER SUR TES GRANDS CHEVAUX!»
La phrase avait été retournée d’un ton tout aussi neutre, mais sec, faisant ainsi savoir à l’homme qu’il ne l’intimidait pas. S’il pensait qu’elle se laisserait faire comme ça, eh bien, il se mettait le doigt dans l’œil! L’Écossais ne sembla pas aimer l’attitude de la belle, qu’il dévisagea davantage, ses yeux lançant des éclairs. Ce ne fut pas long avant qu'il s’impatiente; jugeant qu’il avait perdu assez de temps avec la petite blonde, il la contourna sans un mot et la laissa seule, dans la ruelle. Dans un soupire, Trisha retourna chez elle. Le jeune fantôme, toutefois, la suivit.
«COMMENT CELA SE FAIT-IL QUE TU PUISSES ME VOIR?»
Questionna-t-il en marchant à ses côtés, enfonçant ses mains dans ses poches, tout comme la jeune femme, qui évita de le regarder. Que dire? Dans la ruelle, ça aurait été facile de lui répondre, puisqu’il y avait l’autre garçon, mais, maintenant qu’elle marchait, seule en apparence, elle ne pouvait pas prendre le risque de laisser savoir aux écossais qu’elle était une malade mentale. Elle haussa discrètement les épaules, décidant de répondre quand même, essayant de ne pas trop bouger les lèvres;
«PARCE QUE JE SUIS FOLLE? C’EST UNE BONNE RÉPONSE?»
Elle coula un regard au jeune homme, qui la dévisageait sans retenu, pas trop sur de la comprendre. Trish’ poussa un profond soupir et se rendit tranquillement chez sa tante, James à ses côtés.
Aujourd'hui, Trisha réside à Landhon College pour suivre ses cours. Quelle idée! Elle voit tellement de choses inexplicables qu'elle a l'impression de vraiment devenir folle...comment une école peut avoir autant de fantôme? Après s'être discrètement renseigner, elle apprit que l'école avait brûler 25 ans plus tôt....et qu'elle n'est pas au bout de ses peines....


derrière l'écran
Qui je suis? Personne d'important. On m'appelle Fay, j'ai maintenant 22 ans et toutes mes dents(presque). Je vis dans l'outaouais, j'ai des amis fantastiques (a) et j'adore Rp. Les arts, c'est ma vie, de la littérature, à la musique en passant par l'artistique. Et voilà pour moi


 
fiche by snow sparrow.
 crédits gifs & icon ;; tumblr & chester.

 
Revenir en haut Aller en bas

L. C. Master

Admin
L. C. Master


Messages : 35

Trisha Annabel Whesker [Approuvé] Empty
MessageSujet: Re: Trisha Annabel Whesker [Approuvé]   Trisha Annabel Whesker [Approuvé] EmptyMer Fév 12 2014, 01:02

Approved!!! Bon Jeu Wink
Revenir en haut Aller en bas
https://collegelandhon.forum-actif.net
 

Trisha Annabel Whesker [Approuvé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Collège Landhon :: |Before The Beginning| :: |°Inscriptions°|-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser