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 Here I Stand, Helpless And Left For Dead

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Trisha A. Whesker


Trisha A. Whesker


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MessageSujet: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMar Aoû 19 2014, 01:16


 

 
 

 
«Here I Stand, Helpless And Left For Dead»
«Trisha A. Whesker && Darren McTavish»
 

 

  C'est une journée superbe; le soleil est haut dans le ciel, aucuns nuages en vue, même si le temps est un peu frais. Non, en réalité, je crois qu'il fait chaud. Mais ILS sont là, et refroidissent l'air autour de moi. C'est insupportable. Ne vais-je donc jamais m'en débarrasser? J'ai beau regarder autour de moi, pourtant, je ne vois rien. Je crois que c'est pire quand je ne les vois pas. Je repère vite fait un petit banc, et je me dirige vers lui, y prenant place en resserrant ma chemise à carreaux autour de moi. Je suis ici depuis deux mois déjà, et la situation ne s'améliore pas. Quoi qu'elle n'empire pas non plus, c'est déjà ça. Heureusement que Jamie est là. Il m'offre un certain répit, même s'il n'est pas souvent-là. D'un autre côté, je le comprend; il veille sur son petit frère qui, par pur hasard, est aussi à Landhon College. Je ne l'ai pas encore croisé. Peut-être même que je l'évite. Je crois que Jay m'en veut un peu pour ça aussi. Mais, après la manière dont Darren m'a traiter il y a quelques années, je ne suis pas porter à aller vers lui. Frigorifiée, je remonte mes genoux contre ma poitrine en priant silencieusement que Jamie se pointe. J'ai horreur de dépendre de quelqu'un, surtout quand il s'agit d'un fantôme, mais là, je n'en peux plus. Ce bruit infernal qui me torture les tympans, ce froid glacial qui m'envahit. Mon corps est douloureux, ma tête est lourde.

«ARRÊTEZ! LAISSEZ-MOI TRANQUILLE! J'AI DIT ÇA SUFFIT!»

marmonnais-je à voix haute, ne pouvant empêcher les larmes de couler de mes yeux. J'enfouis mon visage contre mes bras, laissant libre court à ma peine et à ma douleur. Est-ce que ça me soulage? Je ne saurai le dire. Mais, ça fait des années que je n'ai pas verser de larmes et, depuis ma rentré ici, c'est de pire en pire. Le problème, c'est que maintenant que j'ai commencé, je ne peux plus m'arrêter.

«HEY! TRISH? OH MON DIEU! TRISHA? QU'EST-CE QUI T'ARRIVE?»

Je réalise que j'entend la voix clairement. J'ai encore froid, mais beaucoup moins, et la douleur....disparut, même si mon corps est encore endoloris. Je redresse subitement la tête pour croiser les superbes yeux de James. Un vague sourire tremblant étire mes lèvres, et je pleure de plus belle, soulagée. Je sens la caresse du vent, alors que Jay approche sa main de mon visage, pour me caresser la joue. Même si je ne peux pas le sentir en tant que tel, cela m'apaise. J'essui rapidement mon visage puis contemple celui de mon ami fantôme, sur lequel je peux lire l'inquiétude.

«QU'EST-CE QUI SE PASSE, TRISH?»

«RIEN...»

Il me fixe de son intense regard, et j'y lis qu'il ne me croit pas du tout. Il est très inquiet, et presque en colère, que je lui cache des choses. Je détourne la tête, pinçant les lèvres pour ne pas me remettre à pleurer. Comment lui dire? Par où commencer? Il a raison, d'un côté, je ne peux pas lui mentir. Il n'est pas improbable non plus qu'il sache déjà ce qui se passe. Mais, il ne peut pas vraiment m'aider non plus, alors...Que faire? Je pousse un long soupir avant de couler un regard vers James, qui ne me lâche pas des yeux.

«JE VAIS CRAQUER, JAMES. JE SUIS À DEUX DOIGTS D'EXPLOSER! JE N'EN PEUT PLUS. JE VEUX QUE ÇA S'ARRÊTE...MAIS JE NE SAIS PAS COMMENT LES ARRÊTER. JE ME SENS SI SEULE, JAMES, SI DÉMUNIE!»

Mais je lui cache ce dont j'ai réellement besoin; d'un contact humain. J'ai besoin de quelqu'un pour me soutenir, me consoler, me serrer dans ses bras. Mon cœur se serre violement, alors que je sens que je vais me remettre à chialer comme une gamine. Plongeant mon regard dans celui de James, je l'appel silencieusement au secours. * J'aimerais tellement que tu sois vivant! Ça me fait tellement mal, cette distance qui nous sépare...Si seulement tu savais, James, à quel point j'ai besoin de toi! * En proie à un énorme désespoir, je détourne à nouveau la tête, mordant avec force ma lèvre pour l'empêcher de trembler. Je hais tellement avoir l'air faible, même devant un fantôme. Je n'ai pas envie qu'il me prenne en pitié, ou qu'il s'inquiéte pour moi. À quoi ça sert, après tout? À part me faire souffrir inutilement.

«EST-CE QUE JE PEUX FAIRE QUELQUE CHOSE, TRISH? EST-CE QUE...»

«VA-T-EN.»  Murmurais-je sans le regarder.

«QUOI?»

«VA-T-EN! JE VEUX QUE TU ME LAISSES...»

«MAIS, TRISH TU...»

«ARRÊTE, JAMES! ÇA NE SERT À RIEN. ÇA NE NOUS MÈNE À RIEN, TOUT ÇA. »

Je le regarde du coin de l'oeil et ce que je lis sur son visage me décontenance. Il semble blessé, anéanti. Je regrette aussitôt mes paroles. Même si je ne les ai jamais pensé. J'ai besoin de lui plus que jamais. Pourquoi est-ce que ça doit être si compliqué? Je me relève rapidement, passant dans le corps de James sans m'en préoccupé, marchant ici et là, les poings serrés. James réapparait à mes côtés, le visage plus anxieux que jamais.

«QU'EST-CE QUE TU FAIS? »

«ÇA NE TE REGARDE PAS. VA-T-EN.»

«TRISH, NON...»

«VA-T-EN!»

«NON! JE NE PARTIRAI PAS TANT QUE TU N'IRAS PAS MIEUX. JE REFUSE DE TE LAISSER COMME ÇA.»

Je me campte brusquement devant lui, le foudroyant du regard. Surprit, il recule de quelques pas, son visage affichant néanmoins un air déterminé. Il ne partirait pas. Je le savais. Et je ne voulais pas qu'il parte, non plus. Mais, en même temps, oui. Malgré le fait qu'il me coupe du monde des esprits, qu'il agisse sur moi comme un bouclier, il me faisait souffrir davantage que tout ses spectres qui me hantent jour et nuit. Pourquoi? Je crois que....oui, je crois que je suis amoureuse de James. Bon, ça l'air stupide à dire mais....il est le seul à toujours être là pour moi. Le seul ami que j'ai...et peut-être cela fausse-t-il mes émotions. N'empêche, je ne suis pas indifférente à la présence du fantôme. Et, s'il était vivant, ça serait tellement plus simple!

«DANS QUELLE LANGUE DOIS-JE DONC TE LE DIRE? LAISSE-MOI TRANQUILLE! TU....NE COMPRENDS DONC PAS?» M'emportais-je, réellement en colère. Je vois son visage changer radicalement, sans pouvoir mettre de nom sur les émotions que je vois défiler sur le beau visage de mon compagnon. Alors que les larmes roulent silencieusement sur mes joues, je me répète de ne pas flancher.

«TU NE COMPRENDS DONC PAS QUE TU ME FAIS SOUFFRIR?»

«MOI? MAIS....COMMENT ÇA?»

«PARCE QUE JE T'AIME, JAMES McTAVISH! ET QUE DE T'AVOIR PRÈS DE MOI, SANS POUVOIR TE TOUCHER, SANS QUE TU PUISSES ME SERRER DANS TES BRAS....ÇA ME TUE.»

Cette fois, le visage de James est complètement défait. Je croyais même impossible qu'il devienne aussi blanc qu'il ne l'était déjà. Je me laisse tomber sur mes genoux, la tête basse, et je pleure encore. J'entends le fantôme m'appeller, mais je ne le regarde pas. Rapidement, il est disparut. La protection dont je bénéficiais en sa présence s'évapore instantanément, mais je ne ressens rien. J'ai déjà trop mal, ça ne change pas grand chose.

«James McTavish?»

 
 

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Darren McTavish


Darren McTavish


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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMar Aoû 19 2014, 14:27


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« L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.  »

Il est bleu aujourd'hui, légèrement teinté d'un vert subtile que pratiquement personne ne prends le temps de percevoir. Il est clair, il semble infini. Il donne envie de se laisser y plonger, se laisser flotter et se sentir serein, puissant, au dessus de tout. Ce ciel qui me fais rêver, ainsi étendu dans l'herbe fraiche de la cour de l'école... je ne connais que trop peu de gens, mais pour le moment je m'en contre fiche complètement. Je prends le temps de m'adapter à mon environnement, me donner l'impression d'avoir entièrement le contrôle, pour me rendre compte que je peux contrôler encore plus. J'étais ainsi, faut pas chercher, j'ai du avoir trop d'eau au cerveau.

Je fini par fermer les yeux. L'école dégage une aura étrange... non pas que je crois aux auras, c'est bien ça le pire en fait. C'est du n'importe quoi pour que certaines personnes n'est pas l'impression d'être seul, rien de plus. Et selon ce que j'ai entendu dire, beaucoup ici ce sente seul au point de s'inventer des amis imaginaires. C'est... pathétique. Rien de moins. Non mais quand même! Certains sont tellement intense qu'ils inventent carrément une vie entière à leur compagnon transparent sorti tout droit de leur imagination. Bon faut quand même admettre que certains d'entres eux ont réellement une imagination de dingue, je pourrais sans doute pas imaginer tout ça!

Bon je n'ai rien contre ceux qui ont un ami imaginaire.. j'en ai déjà eu un moi aussi. Mais j'avais quatre ans. Il était revenu par la suite, entre mon sixième et mon septième anniversaire mais les psy avaient tous été d'accord sur le même point et avait dit à mes parents que c'était seulement vu ce qui s'est passé, et qu'une fois le deuil fait, pouff... tout rentrerait dans l'ordre. J'ai perdu l'ami imaginaire, mais le deuil... ils peuvent ce le foutre où je pense.

Sortant de ma poche droite de mon jean un étuit de métal de forme carré, l'ouvrant pour en dévoiler le contenu, j'en sort lentement une clope en la faisant rouler entre mes doigts, comme pour juger si elle était suffisamment ferme pour être mur et donc délicieuse. Je n'étais pas un fumeur né, et je fume probablement que par désir de temps à autre, comme une irrépressible envie de cornet de glace au chocolat, une fois manger, je peux m'en passer des jours, voir des semaines... jusqu'à ce que l'envie me reprenne. L'allumant en tirant dessus, savourant cette première bouffée, je laisse volé la fumé me voilant le regard, créant une fine pélicule sur ce tableau bleu du ciel, l'espace d'une seconde pour s'évaporer... soupirant un peu, je tire une nouvelle late de ma clope avant d'entendre des voix. Enfin une voix. Et cette voix, aussi aggressive elle pouvait être, était également douce et empreinte d'un je ne sais quoi. Me redressant pour m'assoir, je regarde autour de moi. La cours est pratiquement vide, et je devine que la jeune femme que j'entends est dissimuler de l'autre côté de la haie de cerde derrière laquelle j'étais venue m'étendre.. tant pis pour la smoke, elle attendra... ou pas. L'éteignant sous ma chaussure, je la jète au poubelle avant de replacer l'étui métalique dans ma poche.

J'avais raison, une fois que j'ai eu la vue sur la scène, je remarquai que la jeune, et permettez moi de dire, jolie blonde était seule. Du moins semblait seule. Je ne voyais personne autour, à moins qu'elle ne s'adresse à un nain debout face à elle,qui me faisait dos, et ainsi me cacherais son interlocuteur. Mais comme elle est assise, il serait foutrement petit le nain... Elle devait avoir l'une de ses oreilles bluetooth. Je ne comprends pas cette technolgie. Plus personne ne parlais au téléphone de nos jours, enfin presque plus personne, et surtout pas pour s'engueuler. Tous le monde savaient qu'une querelle par sms était bien mieux. Plus calme, moins longue, et on décide ou pas de répondre, en plus d'avoir le temps de réfléchir à ce que l'on écris au lieu de dire des mots sur le coup qu'on ne pense pas... Ça, c'est mon genre. Quoi que je suis quelqu'un de franc, généralement je le pense..

Par contre, j'ouvre grand les yeux quand elle fini par hurler je t'aime... Ohh ça à la limite sa va... Mais... Cest impossible! Je sais bien qu'il doit bien y avoir un autre James McTavish mais de là à tomber sur une fille qui connaitrait un mec du même nom ici, j'ai du mal à y croire... j'en perds mon latin! Je remarque qu'elle n'a pas d'oreillette comme j'avais d'abord cru.. c'est quoi ce bordel! M'approchant je fini par témoigner ma présence.

-James McTavish??

La jeune femme se retourne vers moi et je plisse les yeux.. j'ai l'impression de me faire pénétrer par se regard, aussi étonnemment soit-il. Mais là n'est pas la question.

-Tu as dis, James McTavish? C'est quoi, une mauvaise blague??

Je regarde autour de nous, pourtant il n'y avais que nous... si? Personne que je ne peux voir du moins. Comment connaissait-elle ce nom? Comment était-ce seulement possible qu'elle connaisse ce nom! Personne ne connaissait mon histoire, comment pouvait-elle seulement connaitre ce nom! Je sens quelque chose en moi ce mettre à bouillir, sans en comprendre réellement la provenance. Je serre les poings et reprends sèchement la parole.

-C'est un test c'est ça? Ça ne m'amuse pas du tout!

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Trisha A. Whesker


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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMar Aoû 19 2014, 15:21


 

 
 

 
«Close your eyes, so many days go by.»
«Trisha A. Whesker && Darren McTavish»
 

 

Le nom résonne douloureusement dans ma poitrine, bien que je ne réalise pas ce qui était en train de se passer. Le ton avait quelque chose d'étrange, qui ne ressemblait en rien au ton de voix du fantôme, pourtant, la voix était la même. Mon cerveau élabora un scénario diabolique, dans lequel James s'était fait posséder par un autre esprit, lequel voulait ma peau. Allons, c'est complètement ridicule, andouille!  Au travers mes larmes, je redresse alors la tête, pour voir d'où ça venait, et je croise le regard de James. À peine une fraction de seconde, puis je détourne à nouveau le regard. Je croyais James parti, mais je m'étais trompé, voilà pourquoi l'atmosphère n'avait pas changer. Essuyant rapidement mon visage, je me relève, hésistant toutefois à diriger mon regard vers le fantôme.

«Je t'ai dit de partir, James...»

Mais quelque chose me dit que tout ça n'est pas net...Pourquoi James aurait-il prononcer son propre nom? Et, sa voix, la voix.....Ce n'est pas celle de Jamie, bien qu'elle soit quasi identique. Je pose brusquement mon regard sur....Pas étonnant que tout soit confus dans ma tête, l'homme qui se tient devant moi n'est nul autre que Darren McTavish. Mon cœur saute un battement, mon esprit s'embrouille. Avec la vue brouillé, pas étonnant que je l'ai confondus avec son défunt frère. Mais, maintenant, plus lucide, je remarque rapidement qu'il n'a rien de comparable à son frère. Darren me dévisage, j'ai presque l'impression qu'il va me sauter à la gorge. Il est froid et méprisant, au contraire de James. Merde, merde, merde. Comment ai-je pu commettre une tel erreur? Je viens littéralement de me jeter dans la gueule du loup. Je jète un furtif coup d'oeil autour de moi, question de voir si Jamie n'est pas dans le coin, mais, bien évidemment, non.

-Tu as dis, James McTavish? C'est quoi, une mauvaise blague??

Mon regard se fait glacial et je me redresse, levant un peu le menton. Je ne me laisserai pas faire, cette fois. Quoi lui répondre? D'un côté, je ne pouvais pas lui dire; oui, je parle avec ton frère qui est mort. D'autre part, si je ne lui dit rien. Remarque, il trouvera peut-être un moyen de me faire parler. Fouillant son regard à la recherche d'une émotion quelconque, j'esquisse un petit sourire, grave erreur de ma part, question de le tenir en haleine.

«En quoi ça te regarde?»

Je croise les bras sous ma poitrine, sans détourner le regard. Toutefois, à l'intérieur de moi, je me sens toute chamboulée. Physiquement, il ressemble tellement à son frère! C'est à s'y méprendre. Mon cœur devient fou, déchirer. Il veut croire qu'il a en face de lui son bien-aimé, et j'aimerais bien y croire moi aussi, pouvoir me blottir contre lui, me sentir rassuré et protéger. Mais mon autre part sait que ce n'est pas Jamie, et il sait comment Darren est. Et, même si je sais qu'il n'a rien à voir avec son frère, je souffre à sa simple vue.

-C'est un test c'est ça? Ça ne m'amuse pas du tout!

«Oh, parce que tu crois que ça m'amuse, moi, que tu débarque comme un fou furieux en me harcelant avec tes questions?»

M'exclamais-je en ricanant. Je franchis la distance qui me sépare de lui, posant mon index sur la poitrine du jeune homme. C'est complètement hallucinant. Mes yeux voit James, et pourtant, je peux le toucher. Il y a combien de temps que je n'ai pas touché un humain? Mon dieu, je ne compte plus les jours depuis des semaines. Ce contact m'électrise délicieusement. La chaleur et la proximité du corps de Darren réchauffe le mien. Mais, vu de l'extérieur, c'est autre chose.

«Si tu me cherches, tu vas me trouver. Alors repars tranquillement de là où tu viens et fous moi la paix avec tes questions.»

Répliquais-je calmement, le ton pourtant glacial, à l'instar de mon regard. Pourtant, je savais qu'il n'abandonnerait pas. Après tout, il était question de son frère. Il était normal qu'il veule des réponses. Mais, étais-je capable de lui fournir des réponses? Bien sur, sans l'aide du fantôme, je ne pourrais rien faire. Et je ne supporterais pas la présence de Jamie, en ce moment...surtout pas en ayant son frère devant moi. Je reste là, à contempler le jumeau de Jamie, quelques centimètres à peine nous séparant. Je laisse toutefois retomber mon bras, coupant notre contact. Ce fut un choc brutal, en quelque sorte. Le froid m'envahit à nouveau, pénétrant mes os. Je frissonne malgré la chaleur, mais je ne bronche pas.
 

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Darren McTavish


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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMar Aoû 19 2014, 18:17

Darren McTavish a écrit:

It's Not Funny, Honey
« L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.  »

Est-ce que j'ai réellement bien compris? Elle viens de me prendre pour James? Comment pouvait-elle me prendre pour lui? Je ne comprends plus rien, rien du tout! C'est quoi ce putain de bordel à la con! Je l'ai vu mourir, sous mes yeux! Je n'ai rien fait, rien fait alors qu'il m'a sauvez la vie, j'ai encore les images fraiches dans ma tête, comme si sa s'était passé hier... ma mère qui hurle, qui pleure, qui tremble.. mon père qui ramène Jamie sur la berge, qui tente de le réanimer.... mon grand frère était mort sous mes yeux! Comment pouvait-elle oser prononcer son nom près de 20 ans plus tard?

Et puis, comment pouvait-elle connaitre son nom?? Personne ici ne me connaissait, même le personnel enseignant ne connaissait que le stricte minimum! Je ne prononcais jamais son nom, et mes parents ne l'avait pas souligner dans mon dossier scolaire quand même... si? “ Voici Darren, 25 ans, ohh et son frère est mort par sa faute.. sa ne fais pas très classe dans un dossier scolaire quand même.

Comment aurait-elle pu le savoir alors ? Le seul endroit où j'ai réellement mentionner tout ça, c'était dans un cahier, cacher dans un livre cacher dans ma malle qui est dans ma chambre, impossible qu'elle ai pu le trouver même si elle avait viré ma chambre à l'envers et fouiller de fond en comble. Je plissai les yeux, prêt en effet à lui arracher la tête si j'apprends qu'elle avait ne serait-ce violé ma vie privé. Mais c'était une histoire à tomber sur le cul, sans queue ni tête...

Elle joue la froide hautaine, après un moment je l'ai bien vue relever son menton, comme si je n'avais pas remarquer son dos vouté et son regard bas. C'est avant qu'il fallait rester droite ma grande, il est trop tard maintenant! J'attends des explications et j'ai bien l'intention d'en avoir, qu'elle le veuille ou qu'elle me force à les lui faire avouer. Et je savais qu'elle le savait aussi, elle le sentait, je n'étais pas du tout d'humeur à jouer! J'ouvre grand les yeux.

-En quoi sa me regarde??? Oh mais ma grande, en tout! Tu te prends pour qui!

Elle me demande si elle crois que sa l'amuse elle que je débarque comme ça et je ne peux retenir un ricanement à sa question. Ce qu'elle peut se penser comique! Si elle n'avait pas elle-même d'abord hurler, elle n'aurait pas attirer l'attention sur elle, un point c'est tout.

-Commence par fermer ta gueule avec ta voix criarde si tu veux pas qu'on t'entende!

Elle s'approche de moi et je ne recule pas. Si elle pensais m'effrayer c'était perdu d'avance, j'ai pas peur d'une fourmis. Elle me plante solidement son index dans la poitrine, son ongle s'y plante sans douceur et je serre les dents, tentant de garder mon calme. Si je la cherchais? C'est elle qui me cherchais et pas le contraire! Sa suffit tout ce charabia, j'en ai marre. Quand elle fait mine de retirer sa main, je lui aggripe le poignet solidement et fini par siffler entre mes dents.

-Maintenant, tu me dis pourquoi tu parle de mon frère petite insolante avant de me faire perdre patience avec tes conneries!

J'étais réellement hors de moi... je n'insultais jamais une fille comme ça.... mais dès que sa avait un lien quelconque avec mon frère, de près où de loin, je ne contrôlais plus rien... impulsivité maladive.. mon regard capte le sien et je ne relâche pas sa main.

-Plus vite tu me dis, plus vite tu pourras retourner sous la jupe de t....

Je me stop, avec de grand yeux et fini par la relâcher me reculant d'un pas. Je lui ai déjà dit ça auparavant... sa me reviens.. cette fille, c'est celle de la ruelle! Putain!

-Toi! Tu m'espionne c'est ça??

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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMar Aoû 19 2014, 19:10






«Say GoodBye. As We Dance With The Devil The Night.»
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-En quoi sa me regarde??? Oh mais ma grande, en tout! Tu te prends pour qui!

Oui, bien sur que ça le regarde! Mais il n'est pas supposé savoir. Il ne devait pas savoir! Eh merde! Mais ce n'est pas pour ça que je vais me laisser décourager pour autant. Je dois trouver quelque chose à répliquer, et vite fait. Sinon....oui, ça ne serait pas étonnant qu'il finisse par me tuer. Néanmoins, je ne trouve rien à lui répondre, je me contente donc de le défier du regard. Il ne me fait pas peur, tout comme la torture, les coups, ou la mort. Il est hors de question que je me laisse marcher sur les pieds par ce type là. Oh non.

-Commence par fermer ta gueule avec ta voix criarde si tu veux pas qu'on t'entende!

Sa seconde phrase, cinglante, me fait sourire et je hausse innocement les épaules en guise de réponse. Il n'avait qu'à être ailleurs. De toute manière, je n'avais jamais hurler, alors je ne m'en faisait pas. Lorsque je le menace du bout du doigt, il ne bronche pas non plus. Bien sur. Qui aurait peur d'une gamine comme moi? Mais ça ne m'effrai pas non plus. Je tiendrai mon bout. Lorsque je l'envoi balader à mon tour et que je fais mine de retirer ma main, la sienne attrape brusquement mon poignet, le serrant si fort que j'en grince des dents. Mais je ne faiblis pas, même si son contact m'électrise une nouvelle fois.

-Maintenant, tu me dis pourquoi tu parle de mon frère petite insolante avant de me faire perdre patience avec tes conneries!

«Sinon, quoi? Tu vas me frapper? Pfff...»

Je lui sourit férocement, même si je sais que ça ne lui fait ni chaud ni froid. Mon regard n'est que défi, comme s'il lui disait; "Aller, frappe-moi, mon grand. Ne te gênes pas!" Mais je sais que je suis coincé. Il sait que je parle de son frère. Je ne peux pas faire comme si ce n'était pas le cas. Mais il me prend déjà pour une folle, que dirait-il si je lui disais que je discutais avec James depuis un bon moment déjà? Je serre la machoire, ne sachant pas comment m'y prendre pour gérer cette crise. J'ouvre les lèvres, la bouche soudainement sèche, et je m'humecte les lèvres, mon cerveau filant à toute allure. Avant que j'ai pu répondre quelque chose, il enchaine;

-Plus vite tu me dis, plus vite tu pourras retourner sous la jupe de t....

Je me raidis instantanément, alors que les yeux de mon interlocuteur s'agrandisse. Il vient de se souvenir. Je le vois dans ses yeux. Il ne m'as pas oublier? Il me lâche finalement et recule d'un pas, comme si je l'avais gifler. Quoi que ce n'est pas l'envie qui me manque. Je frotte distraitement mon poignet sans le lâcher des yeux. Demain, j'aurai un superbe bleu, mais bon, tant pis! Je croise les bras, les frictionnant pour faire circuler le sang, qui semblait glacé dans mes veines.

-Toi! Tu m'espionne c'est ça??

«Non, mais tu te prends pour le roi du monde? Qui aurait envie d'espionner un salopard comme toi! J'ai d'autre chats à fouetter, tu sauras. »

Rétorquais-je brusquement. Je détourne un moment le regard; aucuns signes de James. Mais, les autres se rapprochent. J'ai l'impression qu'ils sont attirer par la haîne de Darren me porte. Génial. Je me sens subitement mal à l'aise tout d'un coup, comme si j'étais une proie, comme si ma fin approchait. Une goutte de sueur froide glisse le long de ma colone, je frissonne à nouveau, jetant un coup d'oeil par-dessus l'épaule du jeune homme, vers la forêt. Ils sont là, je les sens. Et, pourtant, je ne peux rien faire. Je sens mon visage se vider de son sang, mais je repose mon regard sur Darren, après avoir brièvement fermer les yeux.

«Tu ne devais pas....Ce n'était pas supposé arriver. Tu n'es pas prêt...»

Fis-je finalement d'un ton las. Quoi dire de plus? Je le mettrais probablement en rogne plus qu'autre chose. Peut-être déciderait-il de m'écouter. Ou pas. Je ne pouvais pas le savoir et ça m'importait peu. J'imagine que le jour où il sera prêt, il reviendra vers moi. Pour l'instant, à quoi ça lui servirait de savoir tout ça? Sauf le faire souffrir inutilement. Pas que ça me fasse quelque chose, n'empêche, j'imaginais à quel point ça pouvait être douloureux pour lui et je ne voulais pas en rajouter une couche. Mon regard dévie de nouveau par-dessus son épaule, où les ombres se rapprochent. Ils sont encore loin, mais ILS sont sortis de la forêt, je peux les voir distinctement. Je tourne la tête, à droite, puis à gauche. Pareil. Un coup d'oeil derrière moi me confirme que nous sommes encerclés. Mais, bien sur, Darren ne sait rien de tout ça. Tout ce qu'il peut voir, c'est moi, qui regarde des choses qui ne sont pas là. Une pression croissante s'installe dans mon cerveau, se transformant rapidement en douleur, et la migraine fait ses ravages. J'essai de ne pas bouger, replantant mon regard dans celui de Darren sans laisser voir ma souffrance. Mon corps est raide, mes ongles s'enfonçent dans les paumes de ma main, mes dents sont si serrées qu'elles me font mal. Mais je garde mon expression las.


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Darren McTavish


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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMar Aoû 19 2014, 21:15


It's Not Funny, Honey
« L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.  »

Est-ce que je suis quelqu'un de plutôt violent ? Oui. Est-ce qu'il m'arrive de me battre ? Plutôt souvent. Ais-je déjà frapper une femme ? Physiquement jamais... je n'ai pas la langue dans ma poche, je parle souvent sans réfléchir et oui, je peux être méchant, comme je viens de l'être avec elle... mais de la à la frapper? Allo l'image! On voit comment elle peut me percevoir …. Bon elle ne me connais pas, mais sa serait gentil qu'elle ne juge pas sans savoir. Bon en même temps je ne lui laissais pas énormément de marge de manoeuvre c'est vrai. Mais qu'elle me réponde bordel et ainsi les choses seront plus clairs, et je n'aurai pas besoin de la soudoyer! Elle préfère jouer les petites pimbèches qui n'en on rien à faire alors qu'au contraire, elle devrait répondre à ma question qu'on sauve du temps! Et finalement je la reconnu...

Sa faisait déjà quelques années de ça... mais oui, c'était bien elle. Au fond, son regard lui n'avait jamais changer. La même couleur, ce bleu limpide, clair, teinté légèrement de vert.. comme le sien. Je réalise au fond que son regard a tujours été source d'inspiration, qu'il me hantais depuis ce fameux soir où je l'ai rencontré... cette soirée, dans la ruelle, a eu quelque chose de marquant, sans que je ne puisse dire ce que c'était concrêtement. Elle avait donner l'impression de... voir quelque chose que je ne voyais pas. Elle semblait terriblement surprise, comme si elle m'avait déjà vue. Elle était désemparé, prise de court... et ses yeux... son regard témoignait une peur, une surprise évidente.. et il brillait, oh brillait tellement..

Mais qu'est-ce qu'elle foutait là! C'était absurde, comment pouvais-je tomber ainsi sur elle, juste comme ça? Et qui me parle de James.... enfin elle ne m'en parlais pas, à mon plus grand désaroi, elle ne répondais toujours pas! Et sa commence à sérieusement me chauffer! Mais quand je la reconnais, elle semble à nouveau surprise, comme ce fameux soir... elle ne s'attendais pas à ce que je réalise que nous nous étions déjà vue, mais visiblement, elle elle savait qui j'étais... Je grimace par contre sous son ton aggressif... bon je l'ai cherché mais quand même. J'ai envie de la rattraper, mais je la vois se frotter le poignet... ok j'y avais été plus fort que je le pensais... et une once de culpabilité me prends. J'ai beau être un violent, blessé les femmes comme ça ne faisait pas partie de mes valeurs. Je me passe une main dans les cheveux mais fini par reprendre quand même assez férocement.

-N'empêche tu trouve pas sa surprenant ? Qu'on se revois après tout ce temps, et qu'en plus tu connaisse le nom de mon frère ?? Qui est je dois dire assez surprenant puisqu....

Mais je me stop.... elle est devenue si blanche que j'ai l'impression de pouvoir voir au travers. Ouh là... Elle qui était pourtant tête dur et qui restait fière devant moi depuis qu'elle s'est donné ses airs, elle venait carrément de... se vouter! Je fronce les sourcils, c'est quoi ce putain de bordel! Elle regarde derrière moi et je jète un coup d'oeil... il n'y a personne. Il n'y a qu'elle et moi autour de nous! À quoi elle joue!

-Ok, t'as vue un fantôme ou quoi??

Je ne pensais pas que j'étais si près de la vérité, mais je n'allais pas m'arrêter pour le demander, je n'y croyais pas point barre! Cependant, elle prends la parole et sa a le don de m'exaspérer encore plus, en plus de me perdre complètement.

-Pas prêt? Mais putain explique toi!

Pourtant elle semble effrayer, elle jète toujours des regards autour de nous... portant il n'y a personne!! Je m'approche et pose mes mains sur ses bras en tentant de capter son regard... je me demande pendant un instant si elle n'est pas drogué... pourtant ses yeux sont... normaux, rougis parce qu'elle avait visiblement pleurer mais... à moins que ce soit moi qui soit pas douer..

-Hey ça va ? Tu va finir parfaire un choc vagal drette là, assied toi..

Coté protecteur, à l'assaut!

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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMar Aoû 19 2014, 22:01






«Say GoodBye. As We Dance With The Devil The Night.»
«Trisha A. Whesker && Darren McTavish»


-N'empêche tu trouve pas sa surprenant ? Qu'on se revois après tout ce temps, et qu'en plus tu connaisse le nom de mon frère ?? Qui est je dois dire assez surprenant puisqu....

Il s'arrête brusquement de parler, probablement parce que j'ai pâlit. Mais je ne m'en préoccupe pas. Oui, c'est tout à fait surprenant, et j'en suis resté bouche bée quand James m'a dit que son frère était ici. Lui qui partait de si loin, et la terre, qui était si immense. Comment était-il possible que nous nous retrouvions dans le même collège, des années plus tard. Je soupire doucement et lui répondit d'un ton douloureux, mais doux;

«Puisqu'il est mort, je sais.»

Mon cœur se serre involontairement et je ferme les yeux, inspirant par à-coups. Ma tête est sur le point d'exploser et je grimace légèrement, mordillant ma lèvre à un tel point qu'elle en devienne blanche. Je me reprends au bout d'un instant et ouvre les yeux, surprenant le regard de Darren, qui jète aussi un coup d'oeil derrière lui. Il m'a surprit. Merde. Il me regarde à nouveau, semblant soudainement déboussolé.

-Ok, t'as vue un fantôme ou quoi??

Je ris doucement, un peu nerveusement. Si seulement tu savais, beau gosse! Si seulement tu savais. Je secou brièvement la tête, me retenant de lui dire que je n'en ai pas vu seulement qu'un, mais qu'au moins une vingtaine nous entoure. Mais je ne peux pas lui dire ça. Il ne s'étale pas sur le sujet, et moi non plus. Je sourire, sincèrement, cette fois, quand je vois son air exaspéré. Je plisse les yeux, alors qu'un nouvel éclair de doulour me transperce le crâne.

-Pas prêt? Mais putain explique toi!

«Je suis désolé, sincèrement. Je peux pas...J'en ai trop dit...»

Alors que je ressens la mort se refermé sur moi, sur nous, je suis parcourus d'un autre frisson, j'ai tellement froid que je n'arrive pas à me réchauffé. Fermant brièvement les yeux, j'inspire un autre coup, pour calmer mon corps tendu au maximum. C'est alors que je sens des mains se poser sur mes bras et je sursaute légèrement, ouvrant brusquement les yeux pour voir que Darren s'est approcher de moi, qu'il semble soucieux, cherchant à capter mon regard. Je me plonge donc dans son regard, alors qu'il me parle.

-Hey ça va ? Tu va finir parfaire un choc vagal drette là, assied toi..

M'asseoir? Non...non, je ne veux pas m'asseoir. Sur un coup de tête, je me blottis contre lui, cherchant la chaleur de son corps, et sa protection. Les voix résonnent dans ma tête, l'air me manque. Le visage contre la poitrine de Darren, je profite de la chaleur de son corps, sans qu'il ne réchauffe mon corps gelé.

«J'ai froid....tellement froid.»

Murmurais-je, la voix brisé. Je ferme à nouveau les yeux, je ne veux pas voir les ombres qui dansent autour de nous. Mais je n'ai pas besoin de les voir. Je les sens, là, juste derrière moi. Ils sont en colère. Brusquement, comme si quelqu'un avait aggripé mon chemisier, je recule de quelque pas, vacillante, plantant un regard affolé et suppliant dans celui de Darren. Mais il ne sais pas ce qui se passe, il ne peut pas savoir. Mes jambes flanches sous moi et je me retrouve à genoux, plantant mes ongles dans le sol, la tête plus douloureuse que jamais, alors que des milliers de voix hurlent dans ma tête. Ma vue se trouble, je n'arrive plus à respirer, et je finis par réaliser que je pleure, encore. En silence, bien sur, mais je pleure.  


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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMer Aoû 20 2014, 07:20


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Puisqu'il est mort, je sais... puisqu'il est mort je sais... ses paroles résonnent en moi comme une douloureuse symphonie qui ne souhaite que me rappeler toutes mes souffrances. Au fond, malgré tout ce temps, 19 ans et des poussières, mon deuil n'est toujours pas fait... ou l'est-il mais plutôt mal fait. Quand je n'ai pas à y penser, j'arrive maintenant à ne pas me morfondre, mais elle m'avais rappeler tout ça sans tact aujourd'hui, c'est ça le plus difficile... Les questions ce bousculaient les unes les autres dans ma tête. Comment était-ce possible? Comment l'avait-elle connu? Comment pouvait-elle dire l'aimer? Elle ne devait pas être plus vieille que moi, à cet âge on est pas amoureux! Enfin à 25 oui, mais si elle l'a connu avant sa mort, c'est carrément impossible! C'est trop... trop d'un coup.

Pourtant, même si je suis dans une colère noire, quelle ne m'a toujours pas donner d'explication et qu'elle a le don de m'énerver plus que tout, autre chose passe en premier pour le coup : Elle. Elle semble vraiment mal en point, et ça tellement rapidement! Un moment elle est devant moi, droite et fière, l'autre moment elle devient complètement livide, semble fragile et frèle, prête à s'évanouir à tout moment. Je ne peux pas continuer à hurle et déverser ma colère sur elle, j'ai comme l'impression, dénoté le sarcasme, qu'elle n'en a pas du tout besoin. M'approchant donc, posant mes mains sur ses bras pour la maintenir debout, je la sens sursauté à mon contact.. bon j'imagine qu'elle doit redouter les contacts avec moi, vue l'état dans lequel j'ai foutu son poignet, mais c'était un accident! Je ne pensais pas l'avoir serrer si fort... Je reviendrai sur la question du : je ne suis pas prêt, plus tard... parce que non, cette discussion n'est pas terminer. Mais une chose à la fois....

Je la sens presque trembler sous mes doigts, et c'est relativement inquiétant.. elle est froide, alors qu'il fait bon dehors... elle est malade? Oui, sa doit être ça... peut-être hallucine-t-elle... ou peut-être est-elle réellement drogué va savoir. Mais quoi qu'il en soit, je n'allais pas la laisser comme ça. Puis cette fois, ce fut mon tour d'être surpris alors que contre tout attente, elle se colle à moi. Euh, ok. Servons de fournaise ambulante. Mais elle est vraiment glacé, c'est bien pour ca que je ne dis rien. Me mordant légèrement la lèvre, je passe mes bras autour d'elle pour tenter de la réchauffer un peu plus.

-T'inquiète ça va aller.

Bon je ne l'admettrai pas, mais son état est quand même inquiétant. Au moment où je relève ma main pour tenter de la glisser sur sa nuque, tentant d'évaluer sa réelle température, elle quitte mes bras... J'ouvre par contre grand les yeux... elle les as quitter, mais pas de plein gré. Ohh non pas de plein gré. J'ai vue la peur et la supplication dans son regard, qui me disais de la retenir... et je l'ai senti se faire arracher à moi.. putain! Je regarde autour de moi... je ne vois pourtant personne! Mais je dois me mettre à l'évidence, elle voyait quelque chose que je ne voyais pas.. Et ce quelque chose venait de s'en prendre à elle. Sa y est je deviens fou.... mais elle s'est fait arraché à moi! La voyant tomber au sol, je fini par m'approcher et passant mes bras autour d'elle, je la soulève et la tiens fermement contre moi.

-Je t'amène ailleurs et tu ne discute pas.

Je regarde à nouveau autour de nous, puis ne voyant toujours rien, je fini par me diriger vers le bâtiment qu'est l'école et profite qu'il ne semble avoir personne dans les couloirs pour l'amener dans un local classe qui est vide à cet heure mais je sais que le prof qui l'occupe généralement tiens son local comme un vrai four, sa devrais pouvoir l'aider un peu. L'assoyant sur l'un des bureaux, je me place face à elle et la regarde un moment, puis prends son visage en coupe pour la forcer à me regarder.

-Maintenant, concentre toi sur autre chose. Dis-moi, comment tu t'appelle? Ça fait longtemps que tu es ici?

Je parle beaucoup plus calmement, je veux seulement lui occuper l'esprit. L'occuper à autre chose, qu'à je ne sais pas quoi... j'ai une tonne de question qui me brûle la langue, mais j'allais prendre mon temps, même si je n'ai que très peu de patience.... Je peux faire un effort pour une fois.

-Regarde-moi ma belle. Ça va aller.

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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMer Aoû 20 2014, 20:08






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Je réalise que j'ai peut-être fait une erreur, en venant tout bonnement me blottir contre lui. Après tout, il n'en a rien à foutre de moi, il me hait. Et c'est réciproque, bien sur. Mais ça été instinctif; j'étais glacée et incapable de me réchauffer. J'espère simplement qu'il ne me repoussera pas. Bon, c'est contradictoire, je le sais, mais en ce moment, je me fous complètement de ce que je pouvais ressentir à l'égard de Darren; j'avais besoin de chaleur. Finalement, au bout d'un moment, ses bras se refermèrent autour de moi. Je fus étonnée de ressentir un tel soulagement. Je soupire doucement, profitant de ce moment de répis, sentant la chaleur se diffusé tranquillement dans mon corps.

-T'inquiète ça va aller.
«Oui, je sais.»  

Si je n'avais pas été en contact avec lui, je ne l'aurais pas cru. Mais maintenant que j'étais dans ses bras, je savais que ça irait, tant que j'y resterais. Seulement, si moi je l'avais compris, EUX aussi. Mon moment de répis fut de courte durée, ILS trouvèrent le moyen de m'arracher à lui. Alors que je plantais mon regard dans le sien, je vis le visage de Darren se transformer. Il ne voyait certes rien, mais il savait que quelque chose se passait, même s'il peinait à y croire. Alors que je me retrouvai au sol, attendant je ne sais quoi, Darren s'approcha de moi et me releva, me serrant bien fort contre lui. Affaiblie et étourdie par la douleur, je ne pus qu'enfouir mon visage contre sa poitrine, étouffant un sanglot de rage, de douleur et d'impuissance.

-Je t'amène ailleurs et tu ne discute pas.  

Comme si je pouvais faire quoi que se soit pour protester, de toute façon! Je me battais tellement pour ne pas perdre connaissance que je ne pensais à rien d'autre. Je le laissai donc nous conduire à l'intérieur de l'école, dans une des classes les plus chaudes et il me fit prendre place sur l'un des bureaux, se positionnant face à moi. Confuse, la vision encore un peu trouble, je regardai autour de nous, question de m'assurer que tout était en ordre. Les mains de Darren, étonnament douces, s'emparèrent de mon visage, me forçant à le regarder dans les yeux, ce que je fis.

-Maintenant, concentre toi sur autre chose. Dis-moi, comment tu t'appelle? Ça fait longtemps que tu es ici?  

Concentrer sur autre chose? C'est évident qu'il est normal, lui. Comme si c'était évident! N'empêche, je fis un effort pour lui, comme il le faisait pour moi. Je hochai donc doucement la tête avant de lui parler, sans le lâcher des yeux....Ça m'aidait à rester concentrer.

«Je... Je m'appelle Trisha. Je suis ici depuis le début de l'année.»

Je le dévisage un petit moment, perdu dans les profondeur de ses superbes yeux bleus. Ils ressemble tellement à ceux de James! Et pas que les yeux, me surpris-je à penser. Quand il est comme ça, doux et attentionné, il peut rivalisé avec son défunt frère, sans aucuns doutes. Quand il ne joue pas à faire son salopard, il est comme....James. Mon coeur se serre et je sens mon visage rougir. Je suis contente de pouvoir mettre ça sur le dos de mon état, même si je ne me sens vraiment pas bien. Honteuse d'avoir de telles pensées dans un moment pareil, je détourne le regard. Mais qu'est-ce qui me prend, à la fin?! Je dois faire de la fièvre pour pensé des idioties pareil.

-Regarde-moi ma belle. Ça va aller.  

Mon regard croise à nouveau le sien et je ne peux m'empêcher de le détailler, subtilement. Je dois admettre qu'il n'est pas désagréable à regarder. Mon coeur s'emballe brusquement, mon regard s'assombrit, mais je lui souris doucement.

«C'est fou comme tu lui ressemble!»

Soufflais-je en tendant lentement la main, allant caresser sa joue du bout des doigts. C'est comme si je regardais James, comme je l'avais si souvent fait, et que, par un quelconque miracle, je réussisse à le toucher.  Soudainement mal à l'aise et gênée d'un tel geste improptu, je retire rapidement la main en me raclant la gorge, marmonnant un «désolé» précipité avant de mordiller ma lèvre. Je descends du bureau, mon corps maintenant pressé contre le sien, et je le repousse doucement, question que nos corps ne soit pas collés trop longtemps, non que ça me déplaise à moi, bien sur. Je le contourne, légèrement instable sur mes jambes encore flageollantes, et je vais prendre appui sur le bureau derrière Darren, les mains à plat sur la surface boisé du meuble, tournant ainsi le dos au jeune homme. Un soupire s'échappe d'entre mes lèvres, puis je fais claquer ma langue contre mon palais.

«Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour un bon verre de Whisky!»

Je pressai mon doigt contre ma tempe, tentant de dissiper ma migraine, sans grand résultat, même si elle avait beaucoup diminué depuis que nous étions dans l'école. Reprenant appui sur le meuble, je me mis à réfléchir; j'avais une décision à prendre. En fait, non, puisque ma décision était déjà prise,  mais je devais trouver comment parler de tout ca à Darren. Il n'était certes pas tout à fait prêt à entendre la vérité, mais il avait déjà fait un bout de chemin, alors pourquoi retarder le moment fatal? Penchant la tête, je contemplai la surface pâle du bureau, pensive. Par quoi commencer? Il y avait tant à dire, et si peu à la fois. Je devais surtout choisir mes mots, question de ne pas l'effrayer non plus. Pour ce qui était de me prendre pour une folle, c'était déjà trop tard. Perdue dans mes réflexions, je ne remarquai pas tout de suite la tache rougeâtre qui venait de s'écraser entre mes mains. Lorsque je la vis, je mis un certain temps avant de comprendre ce que c'était. Je portai rapidement mes doigts sous mon nez avant de les regardai, légèrement étonnée.

«Eh Merde! Manquait plus que ça! Saloperie!»

Soupirais-je en tirant sur la manche longue de ma blouse pour la porter sous mon nez, espérant que ça stoppe l'hémoragie. Je redressai la tête vers l'arrière, mais, déjà, je sentais ma chemise s'imbiber rapidement.  


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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyJeu Aoû 21 2014, 08:50


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« L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.  »

Il y a toute sorte de gens dans la vie. Il y a les gens normaux, ou du moins qui se trouvent normaux, parce qu'ils ne font rien de particulier. Pas de sortie, pas d'expérience, pas de mauvais coups, pas de vie quoi. Il y a des gens téméraires, parfois trop, quand on a l'impression que perdre la vie ne les importes peu. Il y a les timides, les intransigents, les marginaux, les drogués, les terroristes, les fous... et encore, j'en passe. Et il y a.... cette catégorie, neutre, qu'on ne pourrais décrire, qui semble avoir en quelques sorte une petite partie de toutes les catégories. Je dirais que cette fille en faisait partie. Tantôt timide, tantôt arrogante, elle avait une pointe de folie... du moins c'est ce que je pensais, à moins que je sois moi-même en train de devenir fou... Je n'étais pas du genre à croire n'importe quoi, je devais le voir pour pouvoir même penser le croire. Et là, je ne suis pas aveugle, ce que j'ai vue, je l'ai vue! Quelque chose, d'invisible ou de foutument bien camoufler, l'avait arracher à moi! Je ne l'avais pas seulement vue, je l'avais aussi ressentit! Cette fois, je ne pouvais plus seulement dire qu'elle avait quelque chose qui ne tournais pas rond dans sa tête.. était-ce justement ça qui l'avais rendu tendu et nerveuse la première fois que nous nous sommes vues? Je commence à me dire que oui..

Visiblement, à voir son regard, mon idée de tenter de lui faire penser à autre chose n'est pas la meilleure du monde, mais je fais ce que je peux! Généralement, quand tu vis concrètement quelque chose de fort, une mauvaise expériences, détourner notre esprit aide à canaliser son énergie, j'essaie simplement de lui faire reprendre un peu soi. Mon intention à la base était bonne non? Je crois oui, et elle semble malgré tout de mon avis puisqu'elle me réponds malgré tout. Trisha... Très original comme nom. Et elle n'est pas là depuis beaucoup plus longtemps que moi. Je lui sourit doucement pour tenter de la rassurer, puis un silence s'installe, où elle me regarde, comme si elle réalisait qu'elle m'avait déjà vue... enfin si c'est le cas, mais c'est plus intense que ça. Et le nom de mon frère ainé, mentionner par la jeune femme, me reviens en tête. J'avais besoin de comprendre, de savoir comment elle avait pu seulement connaître son identité, mais j'ai comme une soudaine impression que si je ne m'étais pas ainsi acharner sur elle, déversant une colère qui au fond elle ne méritais pas, ce qui viens de se passer ne se serais pas produit... Donc pour le moment, petit moment de répis...

Parce que là, elle devait me prendre pour le pire des connards qui ne pense qu'à son bien. Et bien que oui, je suis quelqu'un d'impatient, de très impulsif et que je suis plutôt violent quand sa ne fais pas mon affaire, je ne suis pas un p'tit trou de cul carrément égoïste prêt à même frapper une femme pour avoir ce que je veux. J'y était aller pas mal fort avec elle, et je voulais lui montrer que je pouvais être autrement. J'allais donc m'excuser mais je la vois détourner le regard et doucement je lui caresse les joues, lui demandant de me regarder dans les yeux d'une voix calme et rassurante. Et elle me regarda... et ce contact, ce lien qui se passa alors... Puis ses mots, qui me tende...

Je retire doucement mes mains de sur ses joues. J'avais du mal à croire qu'une parfaite inconnu puisse me dire une telle chose... Oui, du souvenir que j'ai de lui, et des photos qu'il me reste, oui je ressemble à James... Et peut-être que si elle voulait enfin m'expliquer ce que je ne comprenais pas, je pourrais comprendre pourquoi elle me dis ça. Puis mes yeux rencontre les siens quand je sens le bout de ses doigts sur ma joue, dans un contact si doux.... je déglutis un peu, mais étonnamment ne me détachai pas de ce contact.. comme si, avec ses souvenirs qui sont remonter à l'énonciation du nom de mon frère faisait en sorte de me rendre plus vulnérable, plus émotif sans aucun doute, et j'avais besoin de se contact... Me mordant l'intérieur de la lèvre, je la regarde un moment, puis tout dans son regard change... réalisant sans doute ce qu'elle faisait. Et comme défaite, elle retire sa main et je me racle la gorge un peu. Elle se lève, ce qui fais que nous n'avons que quelques centimètre à peine qui nous séparent, je peux même sentir l'odeur de ses cheveux, son shampoing, à la fois fruité et florale.. Putain qu'est-ce qui me prends! On croirais presque je suis un expert en produit capillaire! N'importe quoi! Réprimant à temps un léger grognement, je la laisse me repousser, reculant d'un pas, ne disant rien sur le fait que j'ai inspirer plus profondément pour prolonger le contact de ses mains sur mon torse, puis je la suis du regard avant de m'appuyer les fesses contre le bureau sur lequel elle était peu avant installer. Je ne peux m'empêcher de rigoler un peu.

-Ouais je sens que j'en aurais bien besoin moi aussi!

Je me redresse. À ce que j'ai comme expériences, pratiquement aucun prof ne peux se venter d'être blanc comme neige. Et si... bon dans cette chaleur ce ne serait pas génial, mais toujours mieux que rien quand même. Je décide d'aller quand même vérifier, au cas où. La contournant à mon tour, approchant du bureau du prof, j'ouvre un tiroir, puis le deuxième sans trouver ce que je cherche.. par contre, dans le troisième, que je du forcer un peu pour ouvrir, que ne trouvais-je pas? Un compartiment secret, un faux fond... Et tadam! Une bouteille de Rhum! Bon c'est pas du whisky mais c'est du rhum jamaïcain, sans devrait bien faire l'affaire j'en suis sur! Je prends la bouteille et j'allais la lui montrer mais ses mots me font relever la tête et je fronce les sourcils. Ohh merde.. Posant la bouteille sur le bureau, je contourne ce dernier pour m'approcher.

-Attends laisse moi faire...

Je glisse une main dans son cou et de mon pouce sous sa mâchoire, je lui fait doucement basculer la tête dans un angle précis, puis de l'Autre main, je prends un mouchoir dans la boite sur le bureau du prof et lui retire doucement sa main pour mettre le mouchoir, glissant ensuite son index sur l'arrêt de son nez, que je masse doucement de mouvement circulaire.

-Voilà... 30 secondes et sa devrais cesser. Faut bien avoir des avantages à se battre souvent.

Je lui sourit doucement et justement, aussitôt dit, le sang ce stop tout doucement, je prends un nouveau mouchoir pour la forme et jète le premier avant de me redresser.

-Voilà miss...

Je la relâche, laissant ma main glisser dans son cou, puis m'enquière de nettoyer le sang sur le bureau d'un autre mouchoir... ok... lui avais-je suffisamment montrer que je suis pas un trou du'c? Est-ce que maintenant elle voudrait bien m'expliquer? Je fini par me retourner à nouveau vers elle.

-Écoute Trisha... Tu veux bien me dire maintenant d'où tu tiens le noms de mon frère?


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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyJeu Aoû 21 2014, 20:24






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Je ne suis pas sur de comprendre ce qui ce passe réellement, mais, indéniablement, il y a quelque chose entre lui et moi. Je le sens lorsqu'il me demande de le regarder, que je l'observe et qu'il m'observe, nos yeux se fondant l'un dans l'autre. Oui, il y a bien quelque chose. Mais quoi? Est-ce dû à nos liens respectif vis-à-vis de James? Ou est-ce autre chose? Le charme est rompu lorsqu'il retire ses mains, que je lui dis à quel point il ressemble à son frère, mais il revient rapidement alors que je caresse sa joue du boue des doigts. Je le sens déglutir, mais il ne se retire pas, contrairement à ce que je pensais. Réalisant alors ce que je faisais, je m'arrête rapidement et me détourne un peu, avant de descendre du bureau. La proximité de son corps, son odeur... Oh mais arrête bon sang! Reprends toi! Me dis-je à moi-même. Alors que je lui tourne le dos, lui balançant qu'un verre de Whisky serait bon, il me répond par l'affirmative, me faisant rire doucement. La situation l'exigeait, je pense. Pour lui, parce que c'était complètement dingue ce qu'il vivait, et pour moi, parce que ça me changerait les idées, ça me donnerait du courage, aussi. J'entends alors Darren se déplacer et je réalise qu'il à la même penser que moi; tout bon prof qui se respecte a quelques chosede cacher dans son tiroir. Toutefois, je ne m'aperçois pas qu'il a fait une trouvaille, me rendant compte que je saignais du nez. Instantanément, Darren me fait face, me disant de le laisser faire, ce que je fais sans rouspéter. Sa main glisse alors dans mon cou, son pouce frôlant ma gorge alors qu'il trouve place contre ma mâchoire, redressant doucement ma tête dans un angle précis. Encore une fois, je ne peux m'empêcher de frissonner à son contact, si doux, si réconfortant. S'emparant d'un mouchoir, il retire ma main pour positionner le mouchoir sous mon nez, pressant légèrement l'arrêt de mon nez, tout en se vantant des bienfaits de la bagarre. À défaut de ne pas pouvoir rire, mon visage se fend d'un sourire. Il n'a pas tord, je dois bien l'admettre. Rapidement, mon nez cesse de saigner et je reste immobile, alors qu'il jète le vieux mouchoir et en prendre un nouveau. Il me relâche ensuite, faisant glisser sa main dans mon cou, de manière accidentel, j'imagine. Mais c'est plus fort que moi, je ferme les yeux pour apprécier et savourer ce contact. Je me fis violence pour ne pas retenir sa main, ayant soudain une envie, un besoin, de le sentir me toucher. Serrant les poings et avalant difficilement ma salive, j'ouvre à nouveau les yeux pour le voir pencher sur le bureau, à nettoyer mon sang. Me raclant légèrement la gorge, je souris.

«Merci...pour tout ce que tu as fait pour moi, aujourd'hui.»

Je lui tourne le dos un instant et j'aperçois la bouteille de Rhum, qu'il a trouver et laisser sur le bureau pour venir à mon secour. Je m'empare de la bouteille et la secoue délicatement; elle est presque neuve!

«Joli!»

M'exclamais-je, ravie. Je me tourne vers le jeune homme, un sourire amusé aux lèvres. J'ai comme l'impression qu'il n'a pas fini de me surprendre. La première impression que je m'étais fait de lui s'évapore tranquillement. Il me regarde alors, le visage sérieux, et prend la parole, quêtant les réponses que je lui devaisl. Mon sourire s'efface et mon regard se voile, mais je hoche doucement la tête. Il y a droit. Je ne peux pas le lui refuser, pas après ce qu'il a fait. Je déglutis péniblement, la gorge soudainement sèche.

«Ouais, okay.»

Pinçant les lèvres, je m'assois au sol, accotant mon dos contre le bureau du prof, inclinant la tête vers l'arrière, les yeux clos.

«Okay. Mais tu la boucles. C'est dingue tout ça, je le concède, mais tu gardes tes commentaires pour toi et tu me laisse parler jusqu'à la fin.»

Mon ton est doux, sans colère, sans méchanceté, mais il est ferme. Rouvrant les yeux, je jète un coup d'oeil à la bouteille de Rhum puis je la débouche, en hume l'odeur un instant puis je porte le goulot à mes lèvres pour en avaler une bonne rasade. Je ferme de nouveau les yeux, alors que le liquide s'écoule dans ma gorge, brûlant. Les jambes remonter, les coudes posés sur mes genoux, je contemple la bouteille, que je tiens dans la main, pendant entre mes jambes, les yeux toujours clos, appréciant la chaleur de la boisson qui se répand dans tout mon corps. Un instant plus tard, je regarde Darren en lui tendant la bouteille, essuyant mes lèvres d'un revers de main. Puis, je renverse de nouveau ma tête vers l'arrière et ferme les yeux, commençant mon récit;

«Je suis peut-être folle, schyzo ou je ne sais quoi d'autre, mais je suis pas normal. Je vois les....morts.» Je bûche sur le mot, ne sachant lequel utilisé. Mort, fantôme, esprit. Il y en a tellement! «Je les sens, je les vois, je les entends. Et si moi je le peux, eux aussi. Quoiqu'il en soit, c'est ce qui s'est passer ce jour-là, dans la ruelle. Je me baladais tout bonnement et mes pieds m'ont conduit là. Puis, je t'ai entendu. Je t'ai vu toi, en premier, dans l'obscurité de la ruelle. Puis j'ai vu James par la suite. Rien d'anormal en soit. Jusqu'à ce que je remarque que toi, tu le voyais pas. Quand Jamie m'a repérer, il s'est....volatilisé, puis est apparut à mes côtés. C'est là qu'il m'a raconter, sa mort, comment ça c'est passé et....le fait que tu te sentes responsable de tout ça. Ensuite, tu m'as vu. Quand tu es parti, Jamie m'a suivit un peu, m'as poser un tant de question. En dix ans, j'étais la seule qui avait pu le voir. Bref. Quand je suis retourner chez moi, je ne l'ai plus revu. Jusqu'à cette année. C'est lui qui m'a trouver et il m'a dit que tu étais étudiant ici, toi aussi. Je n'en croyais pas mes oreilles....Le pourcentage de chance pour qu'on se recroise, alors que la terre est si immense. M'enfin. Depuis ce temps-là, il me rend visite.»

Gardant les yeux clos, je n'ose pas regarder Darren. Peut-être ai-je peur de ce que je pourrais voir sur son si beau visage, ou dans ses magnifiques prunelles.

«À toi de voir si tu me crois ou non.»


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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyVen Aoû 22 2014, 09:12


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Joli! Joli quoi... Joli ce lien qui, je suis sur, je n'étais pas le seul à avoir ressenti? Joli l'étirement de ses lèvres lorsqu'elle me sourit pendant que je lui avouais que me battre souvent comporte parfois des avantages comme ici?   Et je pourrais continuer encore et encore, mais je me doute bien que le joli ne n'est pas spécifiquement adresser. Elle m'a repousser, en douceur certes, pour me contourner, et elle avait du voir cette superbe bouteille d'alcool qui traînait suite à ma trouvaille sur le bureau du prof. Et justement, quand je me retournai, pour lui faire face après avoir nettoyer la marre de sang sur le bureau, je remarque que j'avais finalement raison. Bonjour et bienvenue mon amante, amuse toi bien avec la jeune femme. Quand je parle d'amante je parle bien sur de l'alcool, n'allez pas vous en m'éprendre.

Je sais qu'elle va me trouver énervant à la longue, mais cette fois je lui avais parler plus calmement. Au fond, je voulais simplement savoir, comprendre, y voir plus clair, parce que franchement là, c'est comme avancer dans une nappe de brouillard, agrémenté d'une fumée noir et épaisse. Rien de moins. J'aurai besoin de temps, sa s'est certain, pour me faire à l'idée qu'un truc invisible l'a carrément arracher de mes bras plus tôt, et je sens que je ne suis pas au bout de mes peines... je suis loin d'en avoir terminer avec les trucs loufoques et complètement space. Mais je veux avoir son explication avant tout, et on verra...

Elle accepte finalement de me donner une explication, ayant perdu le sourire qu'elle m'offrait après avoir vue la bouteille de Rhum, et je ne peux m'empêcher de soupirer un peu. Sa semble tellement d'être loin de la gaieté de cœur que si sa ne me concernait pas personnellement je lui dirais de laisser tomber. Mais pauvre elle, je veux savoir, j'y tiens et elle ne s'en sortira pas comme ça. Je la suis du regard alors qu'elle glisse le long du bureau pour venir s'asseoir au sol, et je suis en train de me dire que je devrais peut-être m'asseoir aussi. Je ne crois pas que son récit soit réellement long, mais watch out l'explication... maintenant qu'elle est assise, je redoute presque...

J'hausse alors un sourcil... Ouh là elle m'en demande quand même. Mais comme simple réponse, je décide de m'asseoir au sol face à elle et la fixe, en attendant la suite, en silence... J'allais faire des efforts... sans savoir que je devrais réellement en faire des énormes. Je la laisse prendre de bonnes gorgées du rhum que je peux imaginer couler dans sa gorge, puis fixe la bouteille qu'elle me tends, l'espace de quelques secondes, avant de finalement prendre la bouteille pour apporter le goulot à mes lèvres et fermer les yeux en penchant la tête vers l'arrière et laissant à mon tour l'alcool glisser avec facilité. Merde que c'est bon... fermant les yeux, jouant un peu avec le liquide ambré dans ma bouche, avant d'avaler la gorgée, je soupire un peu avant de poser la bouteille au sol, entre nous deux. Elle prends la parole et déjà en commençant sa promet... Elle voit les morts? Comme un genre de médium qui parle avec les esprits? Je fronce les sourcils, déjà tenter de dire quelque chose mais je me retiens, je veux en savoir plus donc... je la laisse aller dans son histoire ridiculement farfelu. Et malheureusement, on dirais que son histoire se tiens, les informations, l'ordre des choses, ce qu'elle me dis … personne ne connaissais mon histoire, donc personne ne pouvait savoir que je culpabilisais pour la mort d'une personne dont je n'avais mentionner le nom à personne... alors pourquoi elle elle le saurait? Finalement je reprends la bouteille d'alcool, je vais en avoir besoin d'un peu plus que ça! Buvant chaque fois qu'elle m'avouait un élément plus fou dans son histoire, au finale c'est près de la moitié de la bouteille, bouteille qui était pratiquement neuve, qui n'étais plus dans la bouteille... la tête me tournais, et j'avais cet impression que pour le moment l'alcool n'y était pour absolument rien.

-Tu sais que c'est carrément... surréaliste ton affaire?

Elle avait terminé de parler, et me donnait le choix de la croire ou non. Je n'avais pas envie de la croire, je ne croyais pas à ce genre de truc! Je ne croyais pas aux fantômes, aux vies antérieurs, à la réincarnation, aux esprits, aux pouvoirs surnaturels! Mais je l'ai écouté, j'ai entendu ses mots... et j'ai vue ce que j'ai vue...

-Bordel...

La bouteille reposer entre nous, je me prends la tête entre les mains, serrant mes doigts dans mes cheveux... Elle savait tout, TOUT. Elle me regardait et savait quel sorte de personne que j'étais, que j'avais laisser mon frère mourir à ma place... James...

-Admettons que je pourrais peut-être te croire... Et je dis bien admettons! Pourquoi lui? Il n'y a pas un genre d'endroit, un paradis? Pour le repos éternelle? Tous les morts peuvent être vue? Ère comme ça dans le vide?? Et si non, pourquoi lui il n'est pas seulement … libre...

C'était difficile, et ma gorge ne voulait pas me laisser continuer, elle s'était resserrer m’empêchant de reprendre normalement... puis je réalise un truc, et je fini par demander la voix grave et pleine d'émotion...

-Il est là...?



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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyVen Aoû 22 2014, 10:00






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Je ne sais pas si je suis soulagée d'enfin pouvoir parler de tout ça à quelqu'un, mais je sais que j'ai un poid de moins sur les épaules. J'ouvre finalement les yeux pour regarder Darren, qui est venu s'asseoir au sol, face à moi. Pendant mon récit, il a avaler près de la moitié de la bouteille, à lui seul, comme je l'avais deviner. Chaque gorgée qu'il prenait, je pouvais imaginer voir le liquide descendre dans sa gorge, sa pomme d'Adam tressautant chaque fois qu'il avalait. Cette vision réveilla quelque chose dans mon ventre, mais je tentais de l'ignorer. Mais je ne peux pas lui en vouloir d'avoir bu autant. C'est comprenable, pour quelqu'un qui ne croit en rien, c'est complètement dingue comme histoire. Particulièrement vu qu'il s'agit de son histoire, d'un certain sens. J'espèrais toutefois que l'alcool ne fasse pas son effet. J'avais toujours horreur des hommes saoul, à cause de mauvaises expériences. Toutefois, alors que je le regardais, il semblait encore pareil. Ouf. Alors qu'il prend finalement la parole, je ne peux m'empêcher de rire. Surréaliste? Complètement. Mais c'est pourtant la vérité. Passant ma main dans mon visage, je hausse légèrement les épaules.

«Ouais, je sais.»

Que rajouter d'autre? Je pouvais presque voir son cerveau roulé à une vitesse infernal, alors qu'il assimilait mes paroles, en plus de ce qu'elles signifiaient. C'était un coup dur. Peut-être trop dur pour lui, encore. Je m'en veux de lui infliger tout ça, sincèrement, parce que je sais à quel point c'est dur. Mais, bon sang, il à quand même couru après, c'est lui qui voulait savoir... Maintenant, face à son désarroi, son incompréhension, je ne sais plus comment réagir. D'un côté, j'ai envie de le prendre dans mes bras et de le serrer très fort, et d'un autre côté...Non, je ne peux tout simplement rien faire. Je continue donc de le regarder, alors qu'il jure. Ouais, tu l'as dit. C'est alors qu'il prend sa tête entre ses mains, je vois ses doigts serrés ses cheveux, et mon cœur flanche. Mon corps se crispe, je refreine cette envie que j'ai d'aller le retrouver, de le rassurer, de l'enlacer. Bon, c'est à mon tour maintenant! Je prends la bouteille de Rhum, entre nos deux, et je renverse la tête vers l'arrière, laissant l'alcool descendre dans mon corps, le détendre un peu. Pourquoi provoquait-il ce genre d'émotion en moi? Qu'est-ce qui clochait, avec moi! Reposant la bouteille au sol, je risque un regard vers lui, tandis qu'il reprend la parole. Qu'il me pose encore un tas de question. Mais, encore une fois, je comprend. Malheureusement, la réponse que je m'apprête à lui donner n'est pas la plus facile à entendre. Prenant mon courage à deux, je me lance.

«Je ne peux rien te confirmer, je suis pas experte en la matière, tu sais. Mais, oui, il y a un paradis, ou un enfer, là où les âmes en paix reposent. Ceux que je vois sont ceux qui ont quelques choses à accomplir, ou un truc du genre. Pour ce qui est de James...»

Ma voix flanche aussi et je dois me racler la gorge pour pouvoir continuer;

«Je crois qu'il ne partira pas tant que tu n'accepteras pas la vérité; Tu n'y es pour rien dans sa mort. Quand tu auras compris ça, que tu auras arrêter de te punir, de te torturer, avec ce sentiment de culpabilité...Alors, peut-être que, là, il trouvera le repos éternel. »

J'ai l'impression d'être la porteuse de mauvaise nouvelle par excellence. C'est à mon tour de me prendre la tête entre les mains. Autant que, quelques instants plus tôt, je me sentais libérer d'un poid, que là, ça ne va vraiment pas. Oui, j'ai beau voir les morts, leur parler, mais je ne suis pas médium. Je n'ai aucune envie de servir d'intermédiaire, de parler de tout ça. C'est au-dessus de mes forces. Lorsqu'il me demande si Jamie est là, je relève brusquement la tête. Venait-il vraiment de me demander ça?  

«Oui»

La voix du fantôme me fait tressaillir légèrement. Je ne l'avais pas senti....Quoi que, c'était normal. Étant en compagnie de son frère, son énergie s'était probablement mêlé à la sienne. Au premier coup d'oeil, que je jète furtivement, je sais qu'il n'est pas derrière son frère. Je penche alors la tête vers l'arrière pour me rendre compte qu'il est assit sur le bureau, juste au-dessus de moi. Il ne me regarde pas, les yeux fixés sur son frère, qui ne peut même pas le voir. À la vue de mon ami, je dois mordre mes lèvres pour les empêcher de trembler, alors qu'un tourbillon d'émotions m'envahit. Jamie se volatilise, pour réapparaître aux côtés de son jeune frère, accroupi près de lui. Déglutissant péniblement, je suis trop troublé par la vision qui s'offre à moi pour pouvoir répondre. Ainsi côte à côte, j'ai l'impression de revivre cet instant-là, dans la ruelle, et ça me fend le cœur. Les sourcils froncés, je me concentre à contrôler mes émotions, le cœur en miette. Le regard de James se vrille sur le mien, me pénètre.

«Oui»

Répondis-je finalement, dans un souffle. Je détourne rapidement la tête en fermant les yeux, afin d'éviter le regard de Darren. Déjà que James me regardait....je ne supporterais pas de voir les yeux de Darren, si semblable à ceux de son frère.
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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMar Aoû 26 2014, 11:41


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Je n'y peux rien, rien du tout, je ne peux m'empêcher de poser des questions... j'ai envie, mais j'ai surtout besoin de savoir. Bon je devrais peut-être faire un peu plus attention à comment je lui demande, ne pas la harceler, mais c'est plus fort que moi. Mettez-vous à ma place deux petites secondes! Je ne crois que ce que je vois, et comme j'ai vue sans réellement voir, il me faut plus de preuve. Plus de preuve que la parole d'une fille que je n'ai vue que deux fois... c'est chien, mais c'est comme ça. Je ne suis plus totalement refermer à l'idée, après tout elle ne pouvais pas ainsi s'arracher à moi mais... je ne trouve rien de plus comme choix que de lui poser d'autres questions, mais c'était à elle de choisir si oui ou non elle acceptait de me répondre.

Sa me rappelle cet été là, avec James... J'avais envie de tout faire comme lui, de veiller aussi tard, d'être cool, de faire tout ce qu'il pouvait faire... il était mon idole, mais pour pouvoir être comme lui je le harcelait de question. Je n'avais que six ans mais j'essayais déjà de comprendre la vie de la façon dont lui la voyait, pour ainsi pouvoir avoir la même mentalité d'esprit. Bien sur, je lui tapais royalement sur les nerfs, avec mes questions à la con, et bien souvent je me faisais rembarrer... sauf le soir, près du feu, quand nous n'étions que lui et moi.... là, c'était des moments magique.... il n'y avait plus dix ans qui nous séparait, nous n'étions plus si différents l'un de l'autre, au contraire... nous étions deux frères, près l'un de l'autre, qui discutait. Et j'avais presque l'impression qu'il prenait plaisir à répondre à mes questions à ce moment là... il était calme, posé, ne perdait jamais patience même si je devais parfois donner l'impression de me répéter. Ouais c'était le bon temps...

Je vois dans son regard que je semble l'agacer. Ou qu'elle ne se sens pas être la bonne personne pour répondre à tout ça, alors qu'au contraire, je ne connaissais qu'elle qui pouvait m'éclairer sur tout ça. Je pose mon regard sur la bouteille d'alcool et remarque qu'elle en a bu plusieurs gorgées elle aussi, sans doute quand j'avais la tête entre les mains. Cela ne semblait pas plus facile pour elle que pour moi, bien au contraire. Et je le savais très bien... mais bon, que voulez-vous, quand je veux quelque chose, je le veux et je l'obtiens. La regardant, tentant de l'encourager du regard, et après une bonne inspiration, elle se lance. Il y avait bien la notion de paradis, et celle d'enfer sur cette terre, c'est déjà un début... par contre, pourquoi y avait-il ses « fantômes » alors? Quelque chose à accomplir? À quelque part, je me dis que James était peut-être mort trop jeune, c'était peut-être pour ça qu'il n'avait pas passé de l'autre côté comme il l'aurait du... sa voix flanche au nom de mon frère, tandis que mon cœur se serre et je déglutit, faisant de réels efforts pour ne pas la couper dans son explication. Seulement...

-QUOI???

Elle était en train de me dire que tout ça c'était ma faute? Que si mon frère était là, à la hanter alors que je ne pouvais même pas le voir, que c'était parce que moi, je culpabilisais?? Non mais pour qui elle se prends hein?? J'étais même pas convaincu de la croire et elle se permettait de me blâmer pour ça? Non mais elle est cinglée ou quoi! Ahh bah si, voilà, elle vois les morts, elle est forcément folle...

Mais je ne peux retenir ma question, même si j'étais en colère, même si j'arrivais pas à croire qu'elle avait osé me dire un truc comme ça.. était-il là? Avec nous? Je la vois tressaillir, était-ce à cause de ma question?pourtant elle a réagis un peu à retard... puis elle lève la tête, comme à la recherche... James.. Relevant les yeux pour tenter de voir quelque chose.... je ne vois rien! Rien du tout... Déglutissant difficilement, j'attends qu'elle me confirme ce qu'au fond je savais déjà. Serrant les dents, un sentiment alors me prends... de la jalousie? Visiblement. Et puissante. Je ne peux rester assis plus longtemps et une fois sur pied, je la foudrois du regard.

-Pourquoi il ne se montre qu'à toi hein? Tu ne représente rien à la base pour lui! S'il veut tant que je cesse de me culpabiliser, qu'il se manifeste à moi! C'est que des putains de conneries!

Je lui tourne le dos, poussant le bureau derrière moi dans un accès de rage, j'avais besoin d'évacuer le surplus d'émotion avant que ce soit moi qui devienne complètement fou.... serrant les poings, je reste un moment silencieux... C'était complètement absurde.... mais au fond, comment ne pas la croire... baissant la tête et fermant les yeux, c'est difficilement que je fini par murmurer.

-Si t'es vraiment là James.... sache que si j'arrête de m'en vouloir, c'est à toi que j'en voudrai... t'avais pas le droit de m'abandonner...




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MessageSujet: Re: Here I Stand, Helpless And Left For Dead   Here I Stand, Helpless And Left For Dead EmptyMer Aoû 27 2014, 00:33






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-QUOI???

Sa réaction, plutôt violente, me fait brusquement tressaillir. Mais qu'est-ce qui lui prend? Il est complètement fou celui-là! Il ose me poser des questions et c'est comme ça qu'il me remerci? Quel culot! Mon sang bouille dans mes veines, j'ai envie d'éclater, de tout casser. Je n'en reviens pas! Comme si ce n'était pas assez difficile comme ça, il doit en plus sauter sa coche. Le foudroyant du regard, je me relève en vitesse, serrant les poings convulsivement. Ce n'est pas l'envie qui me manque, mais je dois me contrôler....contrôle....Aller, on respire. On expire. On inspire, on expire....Mais ça ne marche pas. Je ferme les yeux pour tenter de me concentrer puis je regarde à nouveau Darren, sentant ma rage décuplé rapidement à sa simple vue. Mon regard cherche alors celui de James, qui semble aussi étonné que moi par l'excès de colère de son jeune frère. Il me lance un regard navré; il ne peut rien faire. Ma colère grimpe encore d'un cran et je suis sur le point d'éclater pour de bon. J'aurais dû me douter qu'il réagirait comme ça. J'aurais dû le voir venir. Toute la gentillesse dont il avait fait preuve....C'était seulement pour m'amadouer. J'ai un brusque haut-le-coeur en pensant à ça; je me suis bien fait avoir. Quel salop!

-Pourquoi il ne se montre qu'à toi hein? Tu ne représente rien à la base pour lui! S'il veut tant que je cesse de me culpabiliser, qu'il se manifeste à moi! C'est que des putains de conneries!

Il en rajoute en plus! Je grogne de rage, le visage rouge de colère. Je suis d'autant plus blessée par ses paroles. Certes, au début, on ne se connaissait pas...Mais, bordel, je suis la seule à pouvoir le voir! Et c'est pas quelque chose que j'ai choisi....Je n'ai JAMAIS voulu être comme ça. Je n'en reviens toujours pas! Il se relève alors et pousse le bureau, qui glisse sur le plancher dans un bruit épouvantable. Il a besoin de se défouler...moi aussi, j'en aurais bien de besoin. Serrant mes mains à en faire blanchir mes jointures, je serre les mâchoires pour ne pas éclater, ce qui ne risquerait pas d'aggraver notre cas.

«Tu te demandes réellement pourquoi il ne se montre pas à toi! C'est pas étonnant, vu comment tu réagis, pauvre imbécile! Tu crois même pas à ces putains de conneries, comment voudrais-tu qu'il puisse se manisfester....chose qu'il a tenter durant des années de faire, je te le rappel!»

m'exclamais-je rageusement. Écrasée par la fatigue et par tant d'émotions, j'ai l'impression de perdre les pédales. Je lui tourne le dos à mon tour, appuyant mes mains sur le bureau du prof, la tête penchée, tentant de calmer ma respiration, de garder le contrôle. Quel égoïste il fait celui-là! J'avais réussi à passer par-dessus ma première impression, mais là, elle revient en force, comme une gifle en pleine face. Comment ai-je pu me laisser berner aussi facilement? James apparaît alors à mes côtés, le visage pâle.

«Touche-le.»

Je relève le regard vers lui, complètement éberluée. Avais-je vraiment entendu ce que j'ai compris? Il voulait que....Impossible! Il avait bien vu que son petit frère chéri était en pleine crise. Il était tomber sur la tête, ou quoi?

«Quoi? Mais ça va pas la tête!»

sifflais-je entre mes dents, sentant la colère reprendre le dessus. Comment osait-il me demander une chose pareil? Je lui lance un regard noir, qui ne l'effrai aucunement, de toute évidence. Bien sur, que pourrais-je contre un fantôme après tout? Tout ça m'exaspère. Ça me dépasse complètement.

«Touche-le!» Répéta le fantôme, autoritaire.

«Il en est hors de question! T'as vu dans quel état il est....Non, je ne le ferai pas! Point barre.»

rétorquais-je à voix basse, mais d'un ton qui ne laissait pas de place à la réplique. James approcha son visage du mien, me fixant droit dans les yeux.

«Je sais que c'est beaucoup, mais fais-le, pour moi. Je....j'ai peut-être une idée. Je ne sais pas si ça va fonctionner, mais on ne le sera pas si on l'essaye pas.»

Je le contemple un moment, incertaine. À quoi jouait-il? Il était fou. Et si je me prenais un coup, par accident? Il était hors de question que je touche a Darren. Je fouille le regard de Jamie, à la recherche de réponses....Qu'avait-il en tête pour me faire prendre un tel risque? C'était complètement ridicule!

«Et si ça ne marche pas? J'aurai l'air fine!»

Ajoutais-je, pour la forme. James ne répondit pas, se contentant d'insister du regard. Poussant un profond soupir, je me redresse, l'entendant alors parler dans mon dos. Je me tourne vers lui, qui n'a pas bougé d'un poil, mais je vois du coin de l'oeil que le corps de James se raidit subitement. Sur son visage, une immense tristesse y prend place. Mais ça me laisse de glace tout ça. J'en ai assez d'être entre les deux.

-Si t'es vraiment là James.... sache que si j'arrête de m'en vouloir, c'est à toi que j'en voudrai... t'avais pas le droit de m'abandonner...

Brusquement, raide comme un piquet, je m'approche de Darren et pose une main légèrement tremblante de colère sur son épaule. Je jète un coup d'oeil à James, qui contemple son frère, se trouvant maintenant en face de ce dernier.

«Et maintenant?»

fis-je sèchement à James, le regard toujours noir. Le fantôme me regarde, légèrement fébrile. Un vague sourire étire ses lèvres pâles, me faisant légèrement douter. Avais-je prit la bonne décision en écoutant l'esprit? Habituellement, j'accordais une confiance aveugle à mon ami, mais là....En ce moment. J'arrivais à peine à me faire confiance, à moi, alors imaginez pour le reste.

«J'étais un peu comme toi, de mon vivant. Je sentais les esprits, bien que je ne les voyait ni ne les entendais. Si je ne serais pas mort, peut-être que mon don se serait développer, mais bon, je ne le saurais jamais. Darren à peut-être le don lui aussi, mais encore endormi, ou trop faible, vu qu'il n'y croit pas....Si on à de la chance, il pourrait peut-être me sentir...au travers toi.»

M'expliqua enfin James, me laissant bouche bée. Vraiment? Je n'y croyais pas.

«Quoi? Mais c'est ridicule tout ça...D'un côté, il me croit déjà folle, donc si ça ne marche pas, ça ne pourrait pas être pire!»yy

Marmonnais-je en posant mon regard de glace sur la nuque du jeune humain, guêtant sa réaction. Se pourrait-il que ça marche? Darren pourrait-il finalement sentir son frère à ses côtés? Pourrais-je réussir, simplement comme ça, en débloquant son don, s'il le possédait réellement? C'était complètement tirer par les cheveux....mais au stade où on en était, pourquoi pas. Au pire, Darren me repousserait, me traitrait de tout les noms, avant de disparaître de ma vie à tout jamais.
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